lundi 6 septembre 2010

1 Retour de stage...

Me voici donc de retour du stage de méthodologie de Châteaudun : « la gestion mentale en action ». Cette année, je n'avais pas la charge d'un groupe comme par le passé et j'ai exercé la fonction de "responsable pédagogique" auprès de la dizaine d'observatrices toutes aussi motivées et passionnées par ce qu'elles découvraient. L'expérience acquise dans ce genre d'organisation m'a autorisé à apporter quelques éclairages sur l'apprentissage scolaire dont j'ai essayé de faire profiter jeunes et adultes. "Pégase" a ainsi paru séduire un grand nombre d'entre eux et je m'en réjouis. La gestion mentale devient alors véritablement cette "gestuelle" que tout élève doit réaliser harmonieusement pour obtenir la réussite dans son travail. Je sais par expérience combien l'apparition du sens qui émane de ce grand projet reliant entre eux les gestes mentaux peut déclencher de surprises heureuses, de changements profonds et de motivation authentique et intrinsèque.

De son coté, aussitôt après son retour du stage, Yves Lecoq a mis en place avec des professeurs qu'il a formés et des formateurs de Châteaudun, une "communauté" qui se propose de communiquer, d'échanger des pratiques, des expérimentations de toutes sortes autour de Pégase. Pour l'instant il s'agit d'une liste de diffusion, mais dès que j'aurai perfectionné mon approche, toute récente, de ce blog et vu comment il pourrait être le lieu fédérateur de ce foisonnement pédagogique, j'en informerai toutes celles et ceux que cela pourrait intéresser.

Je n'oublie pas celles ou ceux qui parmi vous ne sont pas enseignants et qui pourtant se préoccupent,  à leur place et à leur façon, d'accompagner le travail de nos adolescents. Je trouverai un moyen de les associer à ce mouvement qui n'en est qu'à ses prémices.

"Notre" Pégase prend son envol au moment même où tant d'enseignants, tant de parents, tant de jeunes désespèrent de notre école d'où le sens leur semble avoir disparu. Si nous lui permettons de prendre de la hauteur, de se placer ainsi au-dessus des frontières idéologiques, des affrontements stériles, des batailles de retardement en tous genres, alors peut-être nous permettra-t-il d'éclairer tous ces orphelins du sens.

Je suis heureux de pouvoir ainsi contribuer, à ma place et à ma mesure, à transmettre l'héritage d'Antoine de la Garanderie, à qui Pégase doit son existence. De même que, de son vivant, il a veillé avec bienveillance sur ses premiers pas hésitants, je suis tout à fait sûr que, de là où il se trouve maintenant, il se réjouira de ses galops de plus en plus assurés.

Donc, à vos claviers !

189 - "Si l’on veut permettre à un être humain d’être reconnu comme une personne, il faut lui donner les moyens pour qu’il y parvienne"

Je publie aujourd'hui un autre texte, déjà ancien, extrait de mon fond documentaire personnel. Un de ces textes qui ont nourri ma "...