vendredi 21 mars 2014

76 – Comment faire faire des exercices en classe ?

Voici un échange de courrier avec un professeur de mathématiques, utilisateur dans son quotidien du modèle Pégase. Il remonte à trois ans, mais n'a rien perdu de son actualité. Il constitue un bon complément à mon message numéro 15 : « De la meilleure manière de faire des exercices »,  extrait d' "Accompagner...".


Bonjour Guy,
Ce n'est pas parce que je ne donne pas de nouvelles que je t'oublie ; c'est souvent d'ailleurs quand PEGASE est en cause que je pense à toi et à tes précieux conseils.

Si je me permets de t'envoyer ce mail, c'est pour la raison suivante : dans ton livre, tu décris très bien p.215 une méthode pour faire utilement des exercices. On peut penser l'utiliser efficacement au moment de leur découverte aussi bien en classe qu'individuellement.

A ton avis, peut-on l'exploiter à la maison avec des exercices déjà faits et corrigés en cours. L'avantage est que les élèves peuvent se corriger et donc maîtriser la méthode en autonomie ?

Même si les exercices ont déjà été cherchés en cours,  cela me paraît être important de les reprendre pour une bonne compréhension "application" au service d'une bonne réflexion. C'est bien parce qu'il y aura réflexion que ces reprises ont du sens.  

Amitiés. Claude

Bonjour Claude,

Merci de ton intérêt pour le modèle Pégase. Je vais tâcher de répondre à ta question.

Toute connaissance abstraite (théorèmes, règles, concepts, formules ou lois, etc.) comporte un « volet applicatif » qui consiste en une manière de l'utiliser, un « mode d'emploi », c'est-à-dire une « procédure générale » qui peut être donnée à appliquer directement (déduction), ou qu’il s'agit d’abstraire de la pratique d'exercices concrets ou particuliers (induction).

Donc on remarque en premier lieu que l'élève qui fait les exercices connaît la loi qu'il applique (bien qu'on remarque souvent qu'il déconnecte les exercices de la règle ou la loi qu'il applique, premier écueil). C'est en cela que l'exercice se différencie fondamentalement de la réflexion en résolution de problème, dans laquelle l'énoncé n'indique pas directement la règle à utiliser (ce que cherchent désespérément les élèves qui ne savent pas réfléchir), puisque justement c'est à eux de la choisir dans leurs connaissances mémorisées et de l’adapter et de l’appliquer au problème qu'ils ont à résoudre. On voit que les exercices préparent exclusivement la dernière étape de la réflexion, lorsque la règle a été choisie et qu'il faut  l'appliquer au cas proposé par l'énoncé. C'est comme quelqu'un qui voudrait sauver une personne de la noyade et qui chercherait le meilleur moyen pour cela : en voyant une barque il déciderait que c'est le moyen qui convient le mieux, parce que la barque est justement l'outil adéquat à la situation, mais encore faudrait-il qu'il sache la manœuvrer pour être un sauveteur efficace. Connaître les qualités d'une barque, c'est l'apprentissage de la notion abstraite (objet du cours), apprendre à la manœuvrer c'est le but des exercices (qui font aussi partie du cours…). On ne se met pas à apprendre à manier les avirons au moment où une vie est en jeu (ou le redoublement, ou la bonne note espérée...) et que chaque seconde compte...

Donc en classe, le professeur aide l'élève à s'approprier les moyens d'utiliser la notion transmise, il lui montre comment s'y prendre en pratiquant avec lui certains exercices. C'est à ce moment-là bien sûr que l'abstraction de la procédure généralisable doit se faire. Le professeur doit conduire cette "extraction" par des retours évocatifs après chaque exercice et un dialogue pédagogique avec la classe pour faire apparaître sous les éléments particuliers de l'exercice la procédure générale qui va ainsi progressivement apparaître. Elle va ensuite être expérimentée dans toute une série qui va viser à automatiser son application. L'élève doit sortir de la classe avec la connaissance non seulement du volet « explicatif » ("pourquoi" de la démonstration et "pour quoi faire" de la finalité, du domaine d'application) de la notion transmise par le professeur mais aussi de son volet « applicatif », c’est-à-dire la procédure de son utilisation et les moyens de l'automatiser en autonomie.

Ensuite il fera à la maison des exercices d'entraînement (d'automatisation) pour parfaire son habileté à faire fonctionner la procédure. Mais s’il ignore celle-ci, il aura bien du mal à la découvrir seul. Ou s'il le fait à la maison, c'est en retrouvant mentalement (avec son cahier pour vérifier) ce qu'il a fait en classe avec l'aide de son professeur. Il s'agit là de l'application de la « zone proximale de développement » de Vygotsky. D'abord faire avec l’aide de quelqu'un (le professeur, ou des camarades plus avancés), puis ensuite faire seul, pour s'entraîner et se préparer ainsi à la sixième étape de la réflexion.

Ce serait comme quelqu'un qui apprend à manier les avirons au club, puis fait des kilomètres en ramant pour s'entraîner, en se souvenant des consignes découvertes avec l'aide de l'entraîneur et de la manière dont il les a intégrées de façon généralisable : d'abord positionner le buste et les jambes, puis comment tenir les avirons, puis la façon de les enfoncer dans l'eau ni trop ni pas assez, puis enfin la manière de les tirer vers soi, etc.

Est-ce que tu vois mieux apparaître les différences entre ce qui peut être fait en classe avec le professeur, et ensuite à la maison ?

Bien à toi, Guy




vendredi 7 mars 2014

75 - COMPRENDRE CE QU'EST COMPRENDRE.

Ceci est le compte rendu du troisième stage de l’année 2013 2014 avec une classe de Seconde Générale  "à projet méthodologique", où le modèle Pégase, inspiré par la Gestion Mentale d'Antoine de LA GARANDERIE, sert de fil rouge aux trois stages répartis dans l'année scolaire.



« COMPRENDRE CE QU’EST COMPRENDRE »


Les attentes des élèves.
Les élèves ont été invités à réactiver les acquis des deux précédents stages et à préciser leurs attentes pour cette troisième session. Voici les points qu'ils souhaitaient voir traiter :
       mémorisation à long terme
       réutilisation approfondie de ce qui est appris
       approfondir l’apprentissage et la réflexion
       mieux lire les consignes
       mieux comprendre ce que je mémorise
       réfléchir avant d’écrire

Ils se plaignaient par ailleurs de ne pas retrouver au bon moment dans les contrôles ce qu’ils avaient pourtant appris et révisé auparavant. Le geste de réflexion que nous avions étudié au stage précédent était encore trop frais sans doute pour qu’ils puissent, d’une part, l’effectuer correctement dans les contrôles qui ont suivi très vite après le stage (avec le stress, la précipitation habituelle…), et d’autre part s’y préparer de manière efficace dans leurs révisions. En effet la qualité de la réflexion lors de la réutilisation des connaissances est directement fonction de la qualité de leur compréhension au départ.

L’objectif du stage.
Ces attentes correspondaient parfaitement à ce que j’avais prévu de faire avec eux : traiter la question de la compréhension approfondie des connaissances qui permet à plus ou moins long terme leur réutilisation pertinente. Comment se préparer utilement dès le départ de l’apprentissage d’une connaissance à sa réutilisation convenable en résolution de problème (en particulier dans des contrôles). C’est la question des transferts par le haut  décrits par Britt-Mari Barth (Le savoir en construction, Retz,1993), qui nécessitent au départ un  apprentissage profond. Cela vient contrarier les (mauvaises) habitudes des élèves d’effectuer des transferts par le bas, simples copier-coller d’exercices déjà faits ou de cas particuliers, et donc de se contenter d’un apprentissage superficiel des contenus scolaires.  

Il est à remarquer que les attentes des élèves énoncées plus haut, témoignent de ce qu’ils ont analysé leurs besoins de façon très pertinente. C’est là une bonne indication de l’imprégnation plus ou moins consciente des acquis des stages précédents et de leur avancée vers une conception plus juste des enjeux du lycée (ce qui ne signifie pas pour autant qu’ils soient encore en mesure de s’y conformer en tous points). Le « but c’est le chemin » (en seconde tout au moins). Le but dans cette classe c’est qu’ils soient en mouvement vers ces objectifs mieux repérés, que leur « conversion » soit commencée. Comment évaluer ce mouvement, cette conversion : c’est le rôle de la petite grille d’évaluation que nous avons élaborée ensemble lors de notre réunion du conseil de classe de janvier.(voir Message 79 : ÉVALUER DES ÉLÈVES EN DIFFICULTÉ.)

Ont suivi des exercices, des démonstrations, des mises en pratique, notamment par des petits travaux de groupe, des différents chemins personnels qui mènent au sens des choses ainsi que des opérations mentales incontournables de toute compréhension.

Où est le sens ?
Comprendre est une activité mentale qui met en rapport un être humain avec le sens d’une chose, d’un phénomène. On dit parfois abusivement : « donner du sens ». Cela signifierait que le sens serait attribué arbitrairement et de l’extérieur par une personne, ce qui entraînerait toutes sortes d’interprétations fausses ou abusives. On préférera donc l’expression : « chercher le sens », acquérir le sens d’une chose.
Le sens ne réside par en nous, il est dans les choses que nous avons à comprendre. Mais l’être humain est doté du pouvoir de faire exister ce sens par son activité mentale de compréhension, d’où les expressions de quête du sens, de conquête du sens, car il faut parfois faire des efforts, se battre pour y accéder.

Les trois voies d’accès au sens.
Il y a trois voies qui mènent à la conquête du sens. Chacun de nous a une préférence pour l’une ou l’autre d’entre elles. Mais les trois sont accessibles à tous, si l’on s’en donne la peine. Dans toute conquête, plus on a d’alliés plus on est gagnant.

Les trois voies qui mènent au sens sont :
  • l’espace, qui se traduit par des évocations visuelles fixes dans lesquelles le sens s’organise de façon spatiale : ceci en haut, ceci en bas, à gauche, à droite…
  • le temps, qui se traduit par des évocations verbales dans lesquelles le sens s’organise de façon temporelle : ceci d’abord, ceci ensuite, avant, après, causes, conséquences… Des évocations visuelles peuvent également servir à cette voie temporelle : une frise chronologique est un bon exemple de cela.
  • le mouvement, qui se traduit par des images animées ou de petits films où « ça bouge », par des mouvements du corps, imaginés, de soi-même ou d’autrui, ou réellement effectués, qui accompagnent les images ou le discours intérieur…
Comparer pour comprendre.
Ces trois voies de sens peuvent être avantageusement mélangées (comme dans la réalité) dans une production imaginaire riche et variée, qu’il faudra toujours veiller à confronter à l’objet à comprendre (texte, définition, schéma, etc) pour s’assurer de sa fidélité, de sa conformité.

« Comprendre c’est traduire, mais traduire c’est trahir » (vieil adage français). Il faut toujours veiller à réduire l’écart entre la production imaginaire et la réalité sous peine de trahison, de contresens, de faux-sens, etc. Cette activité de comparaison est à la base de toute compréhension véritable et rigoureuse.

Les trois opérations mentales incontournables d’une bonne compréhension sont donc :

       une transformation personnelle, une traduction dans sa langue mentale favorite, dans sa voie de sens préférée ;
       une comparaison entre cette traduction imaginaire et la réalité ;
       un questionnement avec notamment les « cinq questions » de la compréhension.

Que veut dire comprendre l’essentiel (d’un cours, d’un texte, d’une définition…) ?

L’essentiel, c’est l’essence d’une chose, sa nature profonde, la totalité de ses différents sens.  Pour accéder à l’essence d’une chose (un parfum par exemple), il faut une distillation. Pour nourrir son corps, il faut assimiler des aliments. Pour nourrir son esprit il faut assimiler des connaissances. Toute distillation ou assimilation exige une transformation radicale du produit originel. C’est le fruit d’une analyse, d’une décomposition, d’une déconstruction, d’une séparation d’un tout en ses éléments constitutifs. Ensuite, une synthèse permettra de reconstruire un tout différent, mais fidèle au sens de l’original. Si la conservation de la forme originelle de l’objet est exigée, si l'on doit la "savoir par coeur" (définition, vocabulaire, poème…), des comparaisons successives entre la synthèse personnelle et cette forme d'origine seront à effectuer jusqu’à parfaite conformité (voir message 42 : Apprendre par coeur ? Savoir par cœur ? Quelle différence ? ).

C’est cette déconstruction que ne s’autorisent pas les élèves qui ont des difficultés à comprendre. Ils essayent d’ingurgiter les contenus scolaires comme ils leur sont transmis, avec l’emballage, en les mâchonnant machinalement sans les déglutir. Ils ne peuvent alors que régurgiter, "restituer" des savoirs mal « digérés »…

Nous avons donc parcouru les différentes étapes d’une véritable assimilation à partir de plusieurs exemples de produits scolaires, et particulièrement de définitions concernant le théâtre. Les élèves ont été encouragés à déconstruire la forme du texte pour en extraire le sens, d’abord individuellement puis par petits groupes en comparant leurs traductions personnelles et en mutualisant leur compréhension. On comprend mieux à plusieurs que seul. Enfin par tirage au sort, un élève dans chaque groupe a été invité à transmettre à la classe entière le produit de sa synthèse personnelle, consolidée ou modifiée par la confrontation avec celle des autres. Cette séquence a été particulièrement bien vécue par l’ensemble de la classe, à la grande satisfaction des élèves devant ce genre de travail, nouveau semble-t-il pour la plupart : ils l’ont trouvé plus rapide et plus efficace que leur manière habituelle d’apprendre...

Les cinq questions de la compréhension approfondie.

Après cette transformation personnelle, incontournable, et cette confrontation avec l'original, tout aussi inévitable, vient le moment du véritable approfondissement de la compréhension.

Devant toute chose à comprendre, pour un exprimer « l’essence », ou « les sens », il y a cinq questions génériques à se poser dont les réponses constituent les différents sens d’une chose :
  • C’est quoi, de quoi s’agit-il ? On peut placer ici les traditionnelles questions : Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Tout ce qui concerne le sens d’identité de la chose à comprendre.
  • Avec quoi ? Avec quelle autre connaissance « déjà là » la comparer, quelle similitude, quelle différence ? Sens de relation.
  • Pourquoi, d’où vient-elle ? Quelles sont les raisons, les justifications, les causes d’une chose, d’un phénomène ? Sens d’explication.
  • Pour  quoi faire, à quoi sert-elle ? Quels sont ses utilisations possibles ? Quelles conséquences entraîne-t-elle ? Sens de finalisation, d’utilité. Anticipation des problématiques à venir : "Nos acquis ont la destinée que nous leur avons donnée" disait avec force A. de LA GARANDERIE ! C'est la question qui ouvre aux "transferts par le haut". Elle ouvre également à une mémorisation à long terme par l’ouverture sur un avenir de réutilisation. On notera aussi que le mot « curiosité » vient de l’adverbe latin « cur » qui signifie : pourquoi (c'est comme ça) ? Ou pour quoi (faire avec ça ) ?
  • Comment s’en sert-on ? Quel est son mode d’emploi ? Quelle est la procédure à suivre pour l’utiliser ? Sens d’application, sens des exercices. Cette seule question, qui est souvent celle des élèves trop exclusivement « appliquants », si elle autorise des "transferts par le bas", projet de copier-coller toujours trop court, ne permet en aucun cas les transferts par le haut (réflexion organisée) qui assure la réussite au lycée.
Comme les cinq doigts d’une main, ces cinq questions nous permettent de « saisir » les choses à comprendre et de les manipuler le mieux possible. Et comme les doigts qui n'ont ni même force ni même usage mais concourent tous à une bonne manipulation des objets concrets, chaque question apporte une "part" de sens différent des autres, mais indispensable à la "saisie" de la globalité des objets abstraits à comprendre. N’avoir qu’un doigt ou deux ou trois nous rendra toujours maladroit, et compromettra la manipulation de ce que nous apprenons. Nous avons tous une ou des questions favorites, des directions de recherche de sens qui nous sont habituelles. Mais pour être efficaces scolairement, nous devons nous efforcer de nous poser les questions qui ne nous sont pas familières et tâcher d’y répondre, au-delà de nos seuls besoins spontanés de compréhension, pour nous préparer à satisfaire aux objectifs scolaires que sont la résolution de problèmes et la communication, surtout écrite. Il faut donc que chaque élève dépasse l’horizon de sens qui lui est familier et habituel pour l’élargir et l’approfondir autant qu’il lui est possible de le faire. C’est cela le contenu des efforts qui sont demandés aux élèves et qu’ils doivent consentir en vue de leur meilleure réussite. Ils n’en sont pas toujours bien informés…

« Il vaut mieux risquer d’avoir l’air bête cinq minutes en posant une question, que rester bête toute sa vie en n’en posant aucune ».

La nécessité d’un droit à l’erreur.

J’ai insisté sur la nécessité impérative de s’ouvrir (et d’ouvrir aux élèves…) un droit à l’erreur dans toute activité de compréhension. On ne peut pas accéder directement et du premier coup à une compréhension complète et totalement juste d’un contenu scolaire, par nature abstrait. Il y a pour cela à proposer des hypothèses de sens dont on aura le souci de vérifier la pertinence par une confrontation avec la chose à comprendre. D’hypothèses en vérifications on accédera ainsi progressivement à la compréhension de cet « essentiel » que l’on a à conquérir et dont on pourra tirer des applications efficaces. Quelques exercices d’induction ( du genre de celui-ci) ont permis aux élèves de pratiquer cette démarche hypothétique-déductive.

Par ailleurs la comparaison qu’ils sont appelés à faire eux-mêmes entre leur traduction mentale personnelle et la chose à comprendre, cette conquête parfois difficile du sens,  leur permet d’exercer leur sens critique : c'est la véritable source de leur confiance en eux-mêmes et en leur capacité d’intelligence dont ils se montrent si peu assurés.

Évaluation du chemin parcouru depuis septembre.

À la fin de la deuxième journée, les élèves ont été ainsi invités à reprendre le Q-Sort qu'ils avaient travaillé le premier jour du premier stage : « Ce que je crois qu’il faut faire pour réussir au lycée ? ». Que répondent-ils maintenant ? Leurs réponses d’aujourd’hui sont-elles les mêmes que celles du début de l’année ? Les élèves ont tous constatés qu’ils avaient changé leurs réponses et cela dans la bonne direction. Cet écart traduit l’état actuel de leur cheminement vers une vision plus juste des enjeux lycéens. C’était l’objectif général de ces trois stages.
Guy Sonnois – mars 2014


Quelques évaluations significatives des élèves.

« Ces deux jours sont intéressants. J’aime bien les exercices même si je ne trouve pas la solution. J’aurais aimé avoir la fiche pour comprendre sur feuille car je montre ce que je fais durant ce stage à mes parents et surtout à mon petit frère qui a du mal à l’école. J’aurais aussi aimé avoir davantage de méthodes pour gérer son temps. Ce que je retiens le plus et qui me semble le plus important est de se faire des images et des scènes en mouvement pour retenir les informations importantes des leçons. Je me servirai aussi des outils comme les schémas heuristiques. Donc ces stages sont enrichissants comme la parole de tout le monde. Donc un grand merci. »

« Durant ce stage, j’ai trouvé les clés qui me permettent de finaliser mes attentes. Je suis prêt à avancer. J’ai découvert différentes façons de faire : mémorisation, réutilisation des connaissances. Je sais comment faire maintenant et je suis prêt à me battre pour réussir et mieux me connaître. Un grand merci pour ces trois stages. »

« Je trouve que ce stage m’a apporté encore plus que les précédents. Je pense que les schémas des cinq questions pour comprendre vont m’aider pour apprendre les leçons. Car je ne comprends pas toujours les leçons que j’apprends, alors se poser ces questions va m’aider. Il faut aussi que lors des contrôles au lieu de paniquer, je fasse marcher mon « cerveau de sage » et non « de singe » qui est celui des émotions. Il faut comprendre ce qu’est comprendre. »

« Je pense que la méthode pour comprendre ses leçons est ce que j’attendais. Donc je vais utiliser cette méthode qui consiste à mettre la leçon avec nos mots. Je vais aussi continuer les autres méthodes des stages précédents. »

« J’essaierai d’appliquer les nouvelles méthodes de compréhension et de continuer à appliquer les autres et d’utiliser les outils que vous nous avez fait découvrir. Merci beaucoup je suis très satisfait de ces stages. »

« Mes attentes ont été traitées et donc maintenant je peux mieux comprendre les consignes, mieux lire les textes, résoudre des problèmes. Je pense que pour savoir mes cours, j’utiliserai les évocations et pour mieux les comprendre, traduire les cours avec mes mots. Au long de ces stages j’ai réussi à trouver une méthode de travail qui m’aidera beaucoup par la suite. Merci de vous être déplacé pour nous. »

« Mes attentes ont été satisfaites, car ce dernier stage m’a permis d’approfondir et de mieux comprendre certains points. Ce qui, je pense, facilitera mieux ma mémorisation. Ce que je pense mettre en place, ce sont les questions à se poser à partir de l’énonciation d’un problème ou de connaissances à acquérir. Je vous remercie pour ces trois stages qui ont été vraiment beaucoup bénéfiques dans la méthodologie de travail personnel qui est devenu plus approfondi, donc mieux fait.  Je vous en remercie donc. »

« Tout ce que nous avons eu pendant ce stage répondait bien aux attentes que j’avais. Ce que j’ai retenu ce sont les questions que je me pose lorsque j’étudie quelque chose de nouveau. Je vais commencer dès ce soir à réfléchir avant d’écrire, à me poser des questions lorsque je vois quelque chose de nouveau. Ces trois stages m’ont beaucoup apporté et je vous en remercie. »

« Merci beaucoup de votre patience. Certes, je ne me souviendrai pas de tout, mais bon, déjà certaines choses me servent depuis le début de l’année sans que je m’en rende compte. Ce que je compte mettre en pratique c’est faire des liens ; l’apprentissage des leçons ; mieux lire une consigne ; arriver à développer le « Pour quoi ? À quoi ça sert ? » pour ne pas être « unijambiste », du moins avoir un peu plus d’équilibre. Ce que m’a apporté ce stage : me souvenir de ce que je n’avais pas encore utilisé et/ou oublié. Et tout ce qu’on a appris lors de ce stage. Ce que je vais faire dès ce soir ce sont des liens, mieux être attentive à ce que je fais dans ma tête pour comprendre les choses. »

Mes attentes étaient de vouloir approfondir l’apprentissage, de mieux comprendre ce que je mémorisais et de mieux comprendre les consignes. Grâce à ce stage, j’ai pu découvrir et approfondir encore plus que ce que j’espérais. Des demain je vais mieux lire et comprendre les consignes, travailler dans le sujet sans m’éparpiller. Je vais améliorer mon travail et je m’imaginerai les futures questions ou problèmes suite aux leçons. Je vais appliquer toutes les méthodes que j’ai apprises. Et surtout je me ferai des images lorsque je dois apprendre une leçon »

« J’ai pu apprendre dans ce stage les cinq projets de la compréhension et de la mémoire. Tout ce qu’on a fait depuis le début de l’année m’a permis de découvrir de nouvelles méthodes que peut-être un jour j’exploiterai. Merci beaucoup Guy. »

« Mes attentes au début du stage ont été atteintes : mémoriser longtemps, mieux comprendre ce que je mémorise, réfléchir avant d’écrire. Je vais prendre mon temps au prochain DS, m’appliquer, réfléchir. Je vais me poser des questions quand je vais apprendre. »

« Je voulais d’abord vous remercier d’avoir fait ces stages. Ce que j’essaierai de faire plus tard c’est de vraiment plus me concentrer sur la lecture des textes. J’essayerai aussi de bien comprendre les leçons avant de les appliquer. J’aimerais aussi commencer à faire des liens. Je me rappellerai aussi à chaque début de cours le cours précédent. »

« Dés demain, je vais essayer à nouveau d’utiliser les schémas heuristiques, malgré que la dernière fois, c’est-à-dire au dernier stage, après, je n’ai pas réussi à utiliser les schémas heuristiques, je ne m’y fais pas trop. Je ne dis pas que je vais utiliser ces schémas cette année (le reste de mon année) mais je vais essayer d’en faire. Ce dernier stage m’a moyennement intéressé. Tout au long de ces trois stages j’ai appris des choses intéressantes et d’autres moins (pour moi). Merci d’avoir dépensé de l’énergie pour notre classe et de nous avoir donné les outils pour travailler. »

« Ce dernier stage m’a permis de mieux réutiliser mes connaissances et de mieux comprendre et assimiler mes leçons pour les contrôles. Je vais essayer de faire des efforts à l’oral et moins avoir peur de me tromper. Merci pour être venu nous guider. »

« J’ai appris beaucoup de choses dans ce stage, car dans certains cas vous expliquiez exactement les difficultés qui me concernaient, et j’ai donc pu analyser mes problèmes et les résoudre avec les solutions que vous proposiez. »

« Lors de ce stage, grâce à tous les exercices et les questionnaires, j’ai réussi à trouver des méthodes de travail, pour mieux comprendre les cours. Ce stage m’a donné plus confiance en moi. Le soir je vérifierai que j’ai bien compris mes derniers cours. »



189 - "Si l’on veut permettre à un être humain d’être reconnu comme une personne, il faut lui donner les moyens pour qu’il y parvienne"

Je publie aujourd'hui un autre texte, déjà ancien, extrait de mon fond documentaire personnel. Un de ces textes qui ont nourri ma "...