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lundi 13 mars 2017

108 - Redonnons le goût d’apprendre..


Redonnons le goût d’apprendre...

Au hasard d’une recherche sur le net, j'ai découvert le site d’Hélène Weber : "Donnez du sens à vos études". Consacré à l’accompagnement des lycéens et étudiants, ce blog m’a tout de suite paru pertinent et aller dans le même sens que ma propre démarche. Sa belle analyse de mon ouvrage « Accompagner… » acheva de me convaincre et j’entrais en contact avec elle au moyen d’un commentaire sur un de ses articles. Depuis, je lis avec attention toutes ses productions, toujours bien présentées et dans le droit fil de ce que j’aimerais faire moi-même. Je suis heureux de voir que des jeunes, pas spécialement formés à la gestion mentale, peuvent avoir des intuitions tout à fait convergentes avec notre approche humaniste. Dans le domaine de l’accompagnement scolaire, qui est devenu un véritable marché avec toutes les dérives mercantiles que l’on connaît, cela n’est pas aussi courant et vaut bien qu’on le souligne. Il y a tellement à faire et toutes les bonnes volontés sont à promouvoir ! Voici donc un lien qui vous donnera accès à l’ensemble de son site. Il fourmille de propositions, vous y trouverez surement des réponses à vos questions ou des pistes à explorer.

samedi 3 décembre 2011

46 - Motivation et pratiques pédagogiques.

Je rentre de Toulouse où j'ai animé le deuxième stage de l'année avec la classe de seconde de méthodologie, et je prépare un texte sur ce qui a été vécu par les élèves, leurs enseignants et moi-même dans ces trois journées intenses consacrées à la compréhension et à la mémorisation.  Mais auparavant (la préparation des concerts de Noël requiert mon attention ces jours-ci...), je mets en ligne un texte rédigé il y a... longtemps pour des formations d'enseignants, mais qui me semble toujours actuel : les professeurs de cette classe l'ont travaillé avec moi et s'en inspirent dans leur quotidien... avec bonheur pour eux et leurs élèves... après un temps d'adaptation. Dans ce document, je fais la synthèse de plusieurs sources sur ce sujet "brûlant", et je reprends notamment plusieurs pratiques décrites dans l'ouvrage si intéressant de Marie-France LEMEIGNEN, "Faites-les réussir", malheureusement épuisé après plusieurs retirages.

La grille qui accompagne le texte doit être remise dans son contexte de travail en formation et donc avec accompagnement par le formateur...

Lire le texte : Pour susciter et entretenir la motivation des élèves.

La grille d'auto-évaluation (professeurs).


vendredi 3 décembre 2010

11 De la fin et des moyens dans toute motivation, même scolaire.

En rédigeant le message d'hier, et en vous livrant les témoignages de cet élève qui traduisait si bien la pensée générale de toute la classe, je n'ai pas suffisamment insisté sur  cette réalité incontournable : donner à des élèves la science des moyens de leur apprentissage (attention, compréhension, mémorisation) sans leur en révéler celle des fins (des "buts") à atteindre (réflexion, communication), c'est les tromper gravement et leur donner toutes les raisons de leur éloignement (pour le moins...) d'un  travail scolaire devenu ainsi « insensé ». Mais  au sujet des fins, on rétorquera qu'on leur souligne à profusion ("on  leur a dit cent fois"...) l'intérêt des diplômes, la nécessité d'entrer dans une "bonne série" (lesquelles sont mauvaises, papa, maman, monsieur, madame ?) pour avoir un "bon métier",  pour se mettre à l'abri du chômage,  pour "s'en sortir mieux que les autres" (qu'en a-t-on donc à faire de ces "autres" qui nous ralentissent, nous gênent parfois...), pour "acquérir de la culture générale  (c'est quoi ?) qui pourra toujours servir" (à quoi exactement papa, maman, etc....?) et autres balivernes. "Balivernes", le mot peut paraître fort, mais en quoi ces finalités lointaines, même partiellement vraies (sauf en ce qui concerne les "autres"...), éclairent-elles réellement le sens de  l'activité "d'ici et maintenant" du travail des élèves ?

Il faut voir la surprise des élèves, leur étonnement parfois agressif, devant la « révélation » de ces fins tellement présentes dans leur quotidien (et les évaluations, surtout négatives...) et cependant tellement cachées et donc absentes de leurs représentations de l'apprentissage. Ce n'est pas "sauve qui peut", mais "sauve qui sait" (mes amis belges me comprendront).

Lorsque je présente Pégase aux élèves dans les stages de méthodologie, ou parfois dans des conférences à l'intention de leurs parents qu'ils accompagnent (ou même remplacent...), c'est toujours le même écho que je reçois : " pourquoi ne nous a-t-on pas dit tout cela avant " ? Eh, oui ! Pourquoi ?

jeudi 2 décembre 2010

10 Retour de stage...Problème de motivation des élèves...

Je rentre de Toulouse fatigué mais heureux. C'était le deuxième stage de l'année avec la classe de seconde de méthodologie. Les professeurs me disaient leur inquiétude devant le manque de travail de ces jeunes après les premières semaines enthousiastes qui avaient suivi le stage de septembre. Nous avions alors travaillé le geste d'attention, avec déjà des entrées sur les activités de compréhension, et nous avions insisté sur la mémorisation et les réactivations nécessaires pour entretenir sa mémoire. Dès le début de ce deuxième stage, j'ai demandé aux élèves de rédiger un bilan sur ce qui s'était passé depuis notre dernière rencontre. La déclaration d'un élève représente bien l'état d'esprit général : « après le premier stage je me suis efforcé d'évoquer et de réactiver le soir, puis j'ai arrêté parce que je ne voyais pas le but ».

Après ces trois jours consacrés, cette fois, à la réflexion et à la communication à autrui, le même élève, toujours représentatif déclare dans le bilan final : « au début de l'année,  j'ai appris comment mémoriser de façon plus performante que la méthode que j'avais jusqu'à présent. Mais il m'était quand même difficile de mémoriser car jusqu'à maintenant je n'avais pas de but. Je me sens maintenant apte à réussir mes études en exerçant la méthode de mémorisation et de réflexion. J'ai également appris que quand on écrit, on n’écrit pas pour le professeur mais pour les autres. »

J'ai réalisé une fois encore, que lorsque l'on sépare l'activité de mémorisation de celle de réflexion, le sens des études disparaît. Dans « Pégase », j'insiste sur la relation, le « pont » qui doit toujours être ménagé entre ces deux gestes mentaux. On ne mémorise pas dans le vide, ni pour rien. Lorsque l'on mémorise pour simplement montrer au professeur qu'on a mémorisé, les plus intelligents sont les premiers à s'arrêter... Et dans cette classe réputée en difficulté, il y a beaucoup d'élèves intelligents... D'où l'arrêt des fonctions cognitives tant que l'on n'a pas mis en place avec clarté, l'activité de réflexion méthodique aussitôt suivie de celle de communication orale ou écrite

Ma question maintenant : comment faire découvrir plus tôt la réalité de la réflexion, alors que je sais que cette découverte va beaucoup perturber les habitudes de restitution, anciennes et bien ancrées dans les représentations de ces « consommateurs d'école » si peu avertis que sont ces jeunes ? Mais après tout , il est peut-être nécessaire qu'ils passent les quelques semaines du début d'année de seconde à constater l'inanité, l'inefficacité de leurs efforts de simple mémorisation… Mais c'est toujours bien douloureux de voir ce gâchis en début de lycée. Ne pourrait-on pas s'y prendre un peu plus tôt pour éclairer ces enjeux si essentiels à la réussite ?

193. Notes de (re)lecture du livre "Les Profils pédagogiques - Discerner les aptitudes scolaires" d'Antoine de La Garanderie (1980)

  Fascinante actualité des premières intuitions d'un « enfant à besoin particulier » du siècle dernier… Pour préparer un podcast avec An...