Bien avant d'écrire Accompagner…, j'avais expérimenté le modèle Pégase dans des configurations variées avec des collègues enseignants dans plusieurs classes de lycée. Je retrouve aujourd’hui en rangeant des archives, le compte rendu que j’avais réalisé autour de 1995 après un module réalisé avec une enseignante d’histoire-géographie dans une classe de seconde. C’est une étape importante pour ces jeunes que d’aborder la "production écrite" qu’est la dissertation. En effet, ils en ont une conception le plus souvent erronée, jamais exactement la bonne, du genre : « Redire le cours du professeur d’une manière plus compliquée ». Et de fait, pour compliquer, ils savent le faire… . Mais plutôt que de le leur reprocher, il convenait de les éclairer sur le sens de cet exercice si particulier, complexe et difficile. Voici comment nous nous y sommes pris au cours de qu’on appelait à l’époque des "modules", c’est-à-dire un temps consacré à de la méthodologie en groupe restreint (1/2 classe le plus souvent). (Pardon pour la qualité de la numérisation...).
Bilan d’un travail en gestion mentale dans un module de seconde sur le sens de la dissertation.
N.B. Je ne sais si cet exercice a toujours cours en 2020... mais le principe peut être adapté à d'autres types de productions écrite : avant de donner des indications pratiques de rédaction et des critères d'évaluation (ce qui n'est pas toujours le cas...), D'ABORD penser à régler la question du sens... soit éviter de mettre "la charrue avant les boeufs"".... principe intangible de toute méthode !
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