Je vous parlais récemment (message 47) du second stage avec la classe de seconde
«à projet méthodologique» que j’accompagne. Dans le compte-rendu de ces journées, j’insistais sur la découverte par les élèves de leur pouvoir de transformer leur
stress négatif en énergie positive. L’un d’entre eux m’avait particulièrement frappé le premier jour en déclarant tout-de-go «J’ai la haine pour l’Ecole».
En cours de stage son comportement avait changé, il était très attentif à tous
les travaux, participait volontiers. Au bilan final, il insistait sur les peurs
qui l’habitaient et le bloquaient encore. Quelques jours plus tard, je lui
avais envoyé un message d’encouragement sur Facebook, où je retrouve ces jeunes
dans leur moyen d’expression (!) favori. Et j’ai eu la surprise de recevoir en
retour un message de ses parents. Je vous le livre comme illustration des effets d’un accompagnement qui éclaire sur les enjeux de l’Ecole et les moyens personnels à mettre en œuvre dans l’apprentissage (ce qui est l’unique objet de ces rencontres).
« Mon mari et moi tenons à vous remercier particulièrement pour le soutien que
représentent vos stages pour A…. Il en revient chaque fois transfiguré. C'est
un phénomène nouveau pour lui (et pour nous), sa scolarité a été jalonnée de
déceptions pour lui et d'appréciations péjoratives de la part de ses
professeurs de collège. C'est un adolescent très agréable à vivre, et la seule
ombre au tableau (et pas la moindre) est l'école! Aussi même si on nous a
prédit une seconde médiocre l'année dernière, nous le voyons très heureux à (nom du lycée)et vos conseils lui ont donné une confiance inconnue jusqu'alors.»
Ou comment travailler sur le "cognitif" peut induire des effets
positifs sur "l’affectif" .Et au passage, on notera les ravages provoqués par des
"pronostics professoraux" aussi hasardeux que négatifs sur l’avenir
d’un jeune. Nous avons tous des exemples de ces véritables fautes pédagogiques…
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