Transférer, ça
s’apprend ! Pégase et le transfert.
À l’occasion d’une formation sur la compréhension
approfondie, j’ai relu quelques passages du livre de Britt-Mari Barth (B-M.B), Le
savoir en construction (Retz, 1993), dont le sous-titre, plus explicite, est
: Former à une pédagogie de la compréhension. J’avais lu ce livre dès sa sortie en 1993 et
il m’avait beaucoup impressionné. J’en avais retenu une approche du transfert
que j’avais trouvée très pertinente et que j’ai réutilisée dans ma recherche sur
le geste de réflexion en situation de problème (voir message 18 : « L’apprentissage
de la réflexion »). À cette époque en effet, Pégase était déjà en gestation
dans mon esprit, autour des gestes mentaux de compréhension et de réflexion. Je
me demandais quel était le lien à établir entre ces deux gestes mentaux si importants.
Certes, je savais que pour comprendre un savoir nouveau il fallait convoquer des évoqués mémorisés pour établir des liens entre l'"ancien" et le "nouveau" à intégrer, dans un mouvement de va et vient avec le passé constitutif du geste de réflexion. Comprendre, c'est donc finalement résoudre un problème, celui que pose l'assimilation de l'inconnu au connu, en surmontant les obstacles qui s'interposent (Bachelard). Ce serait alors une réflexion '"en amont" de la compréhension. Mais lorsqu'on demande à un élève en situation de "contrôle" de résoudre un problème, on lui demande en fait de transférer ses connaissances à une situation inédite. Cela suppose un geste de réflexion, cette fois"en aval" de la compréhension : n’était-ce donc pas dans ce fameux transfert que se trouvait le lien que je cherchais ? Dans ce moment si délicat où l’élève réutilise dans une situation "problématique" des acquis qu’il a auparavant mémorisés, certes, mais surtout compris en profondeur, et qui est la base de toute évaluation "sérieuse", notamment au lycée ? Britt-Mari Barth, fait dépendre la qualité de ce transfert "en aval", de la qualité de la compréhension approfondie "en amont". C’est ce lien, ce « pont », entre ces deux moments forts de l’apprentissage scolaire que j’ai cherché à mettre en évidence avec Pégase. C'en est d’ailleurs l’aspect principal, sans lequel ce modèle pédagogique n’apporterait pas l’éclairage si nécessaire et favorable à la réussite des élèves.
Certes, je savais que pour comprendre un savoir nouveau il fallait convoquer des évoqués mémorisés pour établir des liens entre l'"ancien" et le "nouveau" à intégrer, dans un mouvement de va et vient avec le passé constitutif du geste de réflexion. Comprendre, c'est donc finalement résoudre un problème, celui que pose l'assimilation de l'inconnu au connu, en surmontant les obstacles qui s'interposent (Bachelard). Ce serait alors une réflexion '"en amont" de la compréhension. Mais lorsqu'on demande à un élève en situation de "contrôle" de résoudre un problème, on lui demande en fait de transférer ses connaissances à une situation inédite. Cela suppose un geste de réflexion, cette fois"en aval" de la compréhension : n’était-ce donc pas dans ce fameux transfert que se trouvait le lien que je cherchais ? Dans ce moment si délicat où l’élève réutilise dans une situation "problématique" des acquis qu’il a auparavant mémorisés, certes, mais surtout compris en profondeur, et qui est la base de toute évaluation "sérieuse", notamment au lycée ? Britt-Mari Barth, fait dépendre la qualité de ce transfert "en aval", de la qualité de la compréhension approfondie "en amont". C’est ce lien, ce « pont », entre ces deux moments forts de l’apprentissage scolaire que j’ai cherché à mettre en évidence avec Pégase. C'en est d’ailleurs l’aspect principal, sans lequel ce modèle pédagogique n’apporterait pas l’éclairage si nécessaire et favorable à la réussite des élèves.
Par ailleurs cette question du transfert préoccupe tous les
formateurs et praticiens en gestion mentale : comment les élèves informés,
au cours de stages ou de séances, hors école tout aussi bien que dans l’école
elle-même, sur leur fonctionnement mental personnel et sur les gestes mentaux à
pratiquer pour réussir, transfèrent-t-ils ces acquisitions une fois revenus en
classe ou seuls à la maison ?
I - Lien entre
transfert et compréhension.
Pour B-M.B : «
la notion de transfert se réfère à
la capacité de mettre en œuvre des savoirs ou des savoir-faire, appris dans une
situation donnée, dans un contexte nouveau : autrement dit, il s’agit de la
capacité de généraliser ce qu’on a appris à une situation nouvelle [1].
Quand les enseignants ou les formateurs regrettent le « manque de
transfert », ils se plaignent en général du fait que les apprenants ne
sont pas capables de se servir des savoirs appris en dehors des situations
d’apprentissage. Les apprenants ont, au mieux, des connaissances passives
qu’ils arrivent à mobiliser quand on leur pose des questions de type scolaire,
mais ils ne savent pas les appliquer quand une autre situation le demande. »
Les élèves le disent à leur manière et de façon plus
lapidaire : « En contrôle,
le professeur nous donne des choses qu’on n’a jamais faites avant ».
Plus précisément, B.M-B distingue deux niveaux de transfert. Dans son approche de la construction du savoir[2], l’auteure oppose des « transferts par le
haut », efficaces, à des « transferts par le bas », peu propices
à la réussite mais pourtant si fréquents à l’école…. Pour elle, les véritables
transferts sont effectués « par le haut » et sont le fruit d’un « apprentissage profond », les autres, effectués
« par le bas », sortes de copier-coller de situations déjà
rencontrées à d’autres qui leur sont apparemment proches (séries d’exercices),
correspondraient plutôt à un « apprentissage superficiel », ou tout
du moins incomplet, celui pratiqué par la plupart des élèves que nous sommes
appelés à accompagner.
B.M-B signale par ailleurs un défaut récurrent dans
l’enseignement, et j’ajouterai particulièrement en France : on considère
trop souvent que dans un premier temps le savoir (savoir ou savoir-faire) est
appris pour lui-même, peu importe comment du reste, et qu’ensuite, sans que le lien soit
réellement explicité, on s’en sert, particulièrement dans des situations de
problèmes. Le transfert des connaissances s’effectuerait ainsi de façon
automatique, « indépendamment des
conditions dans lesquelles elles ont été apprises ». La conséquence, comme s'en indignerait Antoine la Garanderie, est qu’il y aurait des élèves « doués »
pour le transfert et d’autres qui le seraient moins… C’est du reste la pierre
de touche de notre système scolaire toujours élitiste, quoi qu’on en dise.
D’où la question : le transfert doit-il rester dans un
implicite qui servirait à sélectionner les élèves en fonction de leur « don
naturel pour le transfert », ou celui-ci doit-il faire partie d’une vraie
formation intellectuelle, explicite et proposée à tous ? Et, dans ce cas,
comment préparer les élèves à opérer des transferts efficaces ?
II - Comment
s’opèrent les transferts « par le haut » ?
Britt-Mari BARTH dégage trois conditions pour qu’un
transfert "par le haut" soit possible : un savoir compris, une prise de conscience,
une modélisation verbalisée.
- Un savoir compris…
B.M-B poursuit :
« Une première condition pour qu’un transfert ultérieur puisse avoir lieu
serait donc que l’objet du savoir soit compris, qu’il se traduise par une
compétence dont on puisse faire preuve par des actes de compréhension. »
Et aussi : « Pour commencer,
il faut déjà avoir une compréhension solide de l’objet du savoir en question
dans le contexte où il est rencontré et appris pour la première fois. Ensuite,
par les expériences variées, on apprend à le reconnaître également dans
d’autres situations. »
- Une prise de
conscience…
B.M-B signale un peu plus loin que : « l’apprenant gagnerait à être conscient de
ce qu’il sait faire pour déployer sa compétence ailleurs ». Elle signale, à
partir de Vygostsky, deux niveaux de
conscience : on est conscient de la compétence qu’on met en œuvre au moment où
on le fait, mais on est également conscient du fait qu’on en est conscient,
condition nécessaire pour un transfert réfléchi et volontaire. Cela veut dire
qu’on a un savoir sur son savoir : un méta-savoir. Il est évident qu’un
processus si complexe ne peut arriver automatiquement, il faut un médiateur
pour le favoriser. »
La chercheuse détaille ainsi la pratique « métacognitive »
nécessaire : « Cela consiste, pendant la
séquence d’apprentissage, à mener de front à la fois le savoir et la façon dont
il est appris. En modélisant les questions qu’il se pose, la manière de
résoudre un problème ou d’argumenter une conclusion et en attirant l’attention
sur ce qu’il fait, pendant qu’il le fait, le médiateur incite les apprenants à
prendre conscience de cette double nature du savoir : le savoir est
dynamique, il se manifeste par une compétence. C’est celle-ci qu’on essaie de
rendre visible en la modélisant et en en parlant. ».
Britt-Mari BARTH parle ici du
« médiateur » et de la manière dont il peut manifester sa propre
démarche de compréhension, de façon à ce que l’enfant puisse intérioriser cette
approche « dynamique » du savoir et en faire la source de son autonomie. Cela
est également vrai pour un élève qui réussit bien quelque chose et qui
explicite sa démarche auprès de ses camarades. L’enfant apprend par
l’exemple, bien mieux que par tous les conseils du monde !
- Une réflexion sur les processus mentaux mis en œuvre et une modélisation verbalisée… Le nécessaire, dialogue pédagogique, comme pratique métacognitive.
Et aussi : « Cette
démarche métacognitive peut être complétée par des moments où l’on se consacre
spécifiquement à la réflexion sur ce qu’on a réellement fait pendant
l’apprentissage et sur les processus mentaux mis en œuvre par chaque apprenant…
Nous retrouvons ici les bases du dialogue pédagogique de la Gestion Mentale : ces moments où l’on se
consacre spécifiquement à la réflexion sur ce qu’on a réellement fait et à la prise de conscience de ce
qu’on fait pendant qu’on le fait, ou du moins très vite après l’avoir fait,
et surtout cette conscience du fait qu’on
en est conscient , et qu’on peut donc modéliser
ce que l’on a fait et en parler.
III – L’accompagnement
avec la Gestion Mentale est-il compatible avec ce modèle
« socio-constructiviste » ?
Ce seraient donc ces temps de dialogue pédagogique qui
seraient la condition nécessaire pour un transfert
réfléchi et volontaire, pour déployer
sa compétence ailleurs. Par cet échange si particulier et central de la
gestion mentale, l’accompagnateur-médiateur va permettre non seulement la prise de conscience, mais aussi
et peut-être surtout la verbalisation
de l’activité mentale effectuée. Cette verbalisation que permet le dialogue
contribue fortement à la modélisation
de la compétence mise en œuvre, et donc à son futur transfert.
Supposons un élève qui, par le moyen d’une mise en situation
adaptée à son âge, fait l’expérience d’une action mentale, d’un geste mental,
par exemple l’évocation, ou le geste de mémorisation (anticipation d’un futur de
réemploi), ou de réflexion (réemploi d’un acquis mémorisé), etc.… ; supposons son
accompagnateur-médiateur qui l’aide à prendre conscience et à décrire l’activité
mentale, réussie ou non, qu’il vient de mener ; supposons qu’à partir du
témoignage recueilli, le médiateur précise, modélise, au besoin avec un schéma,
le geste parfait à accomplir pour atteindre la réussite dans l’activité
concernée ; supposons que le médiateur propose alors à l’élève une deuxième
tâche, puis encore une autre, dans des contextes de plus en plus éloignés de celui d'origine. dans laquelle il l’invite à exercer en le verbalisant le geste
mental ainsi formalisé : nous aurions là l’itinéraire permettant de dégager
l’activité mentale du contexte de sa découverte et d’appliquer ensuite cette nouvelle compétence à des
situations différentes c’est-à-dire de la transférer. D’abord la prise de
conscience, puis la verbalisation et la modélisation, et enfin la répétition
dans différentes situations. Mais cela, bien sûr, tout praticien de la gestion
mentale le fait, n’est-ce pas ? Et pourtant ça ne marche pas toujours… Alors
que faudrait-il de plus ?
D’abord est-on bien sûr que l’activité mentale ainsi
dégagée, a bien été comprise par le
jeune ? Que veut dire exactement comprendre
dans ce cas ? Dans un premier sens, comprendre signifie prendre avec ce qu’on a déjà : qu’est-ce que le jeune a déjà en lui avec quoi il lui faut comprendre, c’est-à-dire associer (par une
comparaison) ce qu’il vient de découvrir ? Certes il sera peut-être capable
de dire ce qu’il fait quand il le fait, il
pourra en parler. Mais jusqu’ici
comment faisait-il, avant cette découverte de la « bonne » façon de faire
? N’avait-il pas contracté des habitudes pour l’évocation (ou la non
-évocation…), pour la mémorisation (ou la non-mémorisation…), etc. Pour que la
nouveauté soit réellement comprise, il faudra donc la mettre en confrontation
avec les
habitudes anciennes, pour tirer de cette comparaison les similitudes et
les ressemblances propres à sa bonne compréhension.
On a quelquefois de la répugnance à faire formuler l’erreur,
la mauvaise habitude, pensant que cette sortie de l’implicite la renforce en
lui donnant de l’importance. On préfère abonder dans la répétition de la
nouvelle habitude… Le plus souvent en vain : le naturel revient toujours, et en plus, "au galop"…
Le médiateur doit donc s’assurer que le conflit entre la bonne habitude
récemment découverte et la mauvaise enfouie dans le subconscient soit
véritablement arbitré par le jeune lui-même : à son avis qu’est-ce qui est
le mieux pour sa réussite future ?
Le deuxième facteur de transfert indiqué par Britt-Mari
BARTH est la prise de conscience de
l’enjeu de la notion de transfert. Cela signifie que le jeune doit pouvoir
envisager concrètement (évoquer, "donner un visage"...) des situations dans le futur où il aura à utiliser sa
nouvelle habitude. Prenons l’exemple de l’évocation : l’habitude à prendre consiste à traduire mentalement, en évocations "à sa guise", les
perceptions concernées par un cours, une lecture, etc. L’élève sera invité à
s’imaginer dans cette situation, à s’imaginer en train d’évoquer, etc. Ce sera la
même chose pour chaque geste mental qu’on lui fera découvrir. Il aura également
à s’imaginer le combat à mener pour ne pas céder à ses anciennes mauvaises
habitudes. Tout cela sera l’occasion au-delà d'une prise de conscience, d’une
verbalisation. C’est en effet un temps important du dialogue pédagogique que
cette préparation du transfert. On est parfois tenté, pressé par le temps, de
faire nous-mêmes la verbalisation de ce transfert : « tu y penseras pour ta prochaine leçon, dans ton prochain devoir… ».
Mais on trouve aussi à la base de tout transfert réfléchi et volontaire la nécessité
d’une compréhension solide et
active dès le départ. Comment la
gestion mentale peut-elle aider à cette étape préalable et primordiale ?
Le modèle des cinq questions (voir ci-après) vient alors comme la réponse la
plus adaptée à cette compréhension solide, active et approfondie. En s’efforçant de
répondre à ces cinq questions génériques, l’élève se prépare à pouvoir utiliser
ses connaissances ainsi comprises dans toutes les situations de réemploi à
venir. Ensuite, dans la situation de réemploi elle-même, l’activité de réflexion
méthodique (voir ci-après) dûment menée, particulièrement l’étape de la problématique, à énoncer spécifiquement,
lui permettra de transférer dans les meilleures conditions de ce qu’il aura compris
dès le départ.
Du reste Britt-Mari Barth ne décrit-elle pas à sa manière
les trois moments-clés de Pégase, compréhension-intégration, réutilisation
réflexive, communication à autrui :
« La modélisation
des questions (qu’il se pose), la
manière de résoudre un problème ou d’argumenter une conclusion » ?
_______________
POUR COMPLETER CET
ARTICLE :
On pourra trouver une présentation développée du modèle des cinq questions dans la
troisième partie de « Accompagner le travail des adolescents avec la
pédagogie des gestes mentaux ». 2009.
Chronique Sociale. Ou, plus succintement, dans le message 56 de ce blog : « Comprendre
et réutiliser ses connaissances ». Et aussi, avec une visée d’application,
et en encore plus réduit, dans les
messages 65 : « Comment travailler la compréhension en stage de
méthodologie ? », 77 : « Comprendre aves les cinq
questions de Pégase », 84 : « Les clés du mieux
apprendre ».
Pour le geste le
mental de réflexion, on pourra consulter le message 18 : « L’apprentissage de la
réflexion » et sur la page « Spécial enseignants »,
l’apprentissage de la réflexion en Lycée, quatre
videos (réactualisées ce jour) d’une séance en stage de méthodologie dans
laquelle le formateur applique les principes dégagés dans l’article précédent.
[1]
À noter que l’on retrouve ici, dans des termes assez proches, la
définition officielle d’une compétence. Exercer une compétence revient donc à
exercer un transfert. Autrement dit former les élèves à une compétence revient
à les former au transfert de ce qu’ils apprennent.
[2]
Une distinction est à faire, à laquelle A. de LA GARANDERIE tenait beaucoup,
entre « construction » et « constitution ». Pour lui le sens ne se construit pas, il n’est pas transcendant à l’objet, il ne vient pas
de l’extérieur, pas plus d’une autorité qui l’aurait construit pour elle-même en amont
et qui le transmettrait à des élèves,
que d’une construction par le sujet lui-même ex nihilo, à partir de rien. Pour la GM, le sujet ne
« donne » pas le sens, ne le décrète pas arbitrairement
(transcendance), indépendamment de
l'objet étudié, mais il le « constitue »
: le sens réside dans l’objet
(immanence) et se révèle au sujet pour peu qu’il aille l’y chercher, le quérir
ou le conquérir, par son activité évocative réfléchissante et
comprenante, implicitement ou explicitement. Le «constructivisme» (Piaget) ou
le « socio-constructivisme » (Vigotsky et Bruner, qui inspirent
l’ouvrage de B-M. Barth) et la Gestion mentale, avec ses racines
phénoménologiques, ne sont donc pas tout à fait dans le même registre, et pas
seulement linguistique. Pour les premiers, il est question du
« savoir » à construire, par une comparaison de plusieurs situations
et une succession d’hypothèses et de vérifications : il s’agit alors d’une
abstraction « expérimentale », ou « scientifique ». Pour la
Gestion mentale, il s’agit aussi d’une abstraction, mais elle est alors
qualifiée d’« éidétique », c’est-à-dire qui vise le sens lui-même du
savoir. Construction ou conquête… C’est là un débat de
« spécialistes » dans lequel on n’entre pas si aisément. Pour notre
pratique, il est bon, je crois, d’apprécier les deux approches avec leur
spécificité, de ne pas les opposer, mais de les rapprocher et d’en tirer des
pratiques « facilitantes » pour aider les jeunes que nous
accompagnons à accéder à une meilleure compréhension de ce qu’ils apprennent.
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