« Quel bonheur de profiter du temps libre
que nous passions auparavant aux devoirs et à la mémorisation. »
Extrait d’une lettre remise par un élève
de la part de ses parents le dernier jour de ce dernier stage consacré à la
compréhension approfondie (on en trouvera l’intégralité dans les
témoignages-bilans en fin de CR).
Ce troisième stage a été introduit par un
retour (réactivation personnelle, questionnaire-bilan sur les deux premiers
stages, synthèse PPT des notions déjà étudiées) sur les deux précédents
consacrés aux actes de connaissance d’attention, de mémorisation, de réflexion
et de communication : qu’attendent mes professeurs de moi dans mes
différents travaux scolaires ? Quels sont les actes que je suis amené à
produire "dans ma tête" pour être attentif, comprendre au premier
niveau, mémoriser, résoudre un problème et transmettre un raisonnement clair
aux autres par oral ou par écrit ? Cette fois, la problématique était
différente : "comment, dès le départ, puis-je comprendre ce que
j’apprends de manière à pouvoir effectuer de la meilleure façon possible mes
autres actes d’apprentissage, et particulièrement de transférer mes acquis dans
des résolutions de problèmes et des communications réussies ?"
Ce stage visait à montrer aux élèves qu’ils
possèdent en eux-mêmes les moyens de leur compréhension, mais de façon
inconsciente et souvent incomplète, et qu’ils peuvent toujours s’en aviser et
les compléter en profitant de l’expérience de leurs camarades. Point donc de
recettes, ou de placage de méthodes extérieures, pas d’injonctions
transcendantes et autoritaires : juste la découverte d’une capacité
innée (immanente), partagée par tous les êtres vivants : interroger,
comprendre, projeter des modèles interprétatifs sur leur environnement de façon
à y détecter les sources de plaisir ou d’éventuels dangers et à pouvoir y faire
face. Chez l’homme, cette capacité innée s’est affinée, complexifiée : elle
s’appelle "curiosité", cette propension naturelle à s’interroger sur
le "pourquoi" du monde (l’adverbe latin cur signifie
"pourquoi"). De cette demande fondamentale de l’origine et de la
raison des choses, l’homme en est venu aux autres questionnements sur le
"comment", le "pour quoi faire", le "avec quoi"
peut-on comparer, et surtout le "quoi, comment on le nomme" qui fait
entrer l’information reçue et comprise dans l’ordre du langage et de la
transmission. Cet ensemble de questions constitue un véritable "outil de
compréhension" à la disposition de chacun, pour peu qu’il conserve, ou
qu’il s’autorise à retrouver, son mouvement naturel de rapport au monde qui
l’entoure. Combien d’élèves sont en difficulté à l’école parce qu’ils se
sont (ou ont été) coupés des voies innées de leur compréhension, de leur
curiosité naturelle ? Ce stage a vocation à les réintroduire dans cette part si
importante de leur humanité.
Le programme suivi a été conforme dans les grandes lignes à celui des autres années (on en trouvera le détail dans les messages 95 et 117 de mon blog). Je ne le détaillerai donc pas dans ce CR, préférant m’attacher à décrire le changement profond qui s’est opéré pour la quasi totalité de ces jeunes.
Évolution de la classe au cours du stage.
Le lundi, premier jour du stage, j’ai retrouvé cette classe tout à fait conforme à ce que l’on sait de la génération Z, si difficilement concentrée dans la durée *. J’ai dû intervenir plusieurs fois auprès de certains élèves pour des petits bavardages ou des recherches de distraction. Je les avais laissé s’installer dans la salle selon leurs affinités. Je voulais pouvoir les observer avant de décider de la manière dont nous allions travailler.
Le lendemain matin, alors qu’ils avaient repris les
mêmes places que la veille, je les ai répartis en groupe en utilisant la
technique A,B,C,D **… et non de façon aléatoire avec les cartes *** comme je le
fais parfois. Cette technique est utile lorsque l’on veut casser les
regroupements par affinité. Ces petits groupes spontanés, favorables aux
distractions, sont ainsi automatiquement dispersés dans des groupes "de
travail". Tout le reste du stage a fonctionné ainsi en groupes de six,
appelés parfois à fonctionner en sous-groupes de 3. Nous avons pu ainsi
consacrer tout le temps des séances à des informations, à des échanges, à des
petits dialogues pédagogiques ainsi qu’à des exercices variés dont je sais que
la plupart sont friands, et qu’ils sont favorables à ressourcer leur motivation
et donc leur concentration dans la durée. Les professeurs présents ont pu
assister ou participer à ces travaux, et observer les changements opérés chez
leurs élèves.
Protocole pour un travail sur la compréhension
approfondie d’un texte scolaire.
Le support : un texte comparant agriculture raisonnée
et agriculture biologique. Le travail s’est déroulé selon les étapes
suivantes. En variant les consignes de travail, on maintient longtemps
la concentration.
1. Travail individuel (qui doit toujours précéder un travail en groupe)
Avant de lire, se rappeler ("réchauffer") de ce que l’on a en mémoire (de long terme ou "froide"), à propos de ce que l’on va étudier, pour le "remettre sur le devant de la scène" de la conscience et ainsi amorcer et alimenter l’attention et la compréhension (on appelle aussi ces activités selon les auteurs :"actes de connaissance" ou "fonctions exécutives", ou "espace de travail conscient", ou mémoire "vive"… ) : souvenirs du cours précédent, autres souvenirs qui s’y rattachent tirés de sa culture personnelle, d’autres lectures ou émissions TV, etc…
Première lecture. S’efforcer de traduire le mieux possible le texte en évocations personnelles : images, petits films, commentaires intérieurs, mouvements mentaux ou émotions associées…
Deuxième lecture. Vérifier cette traduction en relisant le texte avec le projet d’effectuer une comparaison évocations - texte.
2. Travail à plusieurs.
Stabiliser cette traduction vérifiée, en la
verbalisant pour quelqu’un. Chaque participant du groupe énonce sa
compréhension du texte. Les autres écoutent la version de leur camarade et la
comparent mentalement à la leur. S’ensuit une discussion s’il y a des
différences, les incompréhensions ou des points de désaccord. Le but est
d’arriver à une compréhension à peu près unanime du texte
( Pause si on le veut… ou peut)
Travail individuel. Après la pause, ou après un moment consacré à autre chose, faire revenir mentalement le plus possible de ce qu’on vient de travailler (« S’il vous plaît, rembobinez ! »).
Reprendre le texte et s’efforcer de se poser systématiquement les cinq questions (certains l'auront peut-être déjà fait en partie dans les activités précédentes). Un texte ou un cours est toujours une réponse à des questions. En lisant le texte, on se demande « ce que je lis réponds à quelle(s) question(s) ? ». Mais aussi pour une bonne compréhension, il faut pouvoir poser les questions que l’on a tendance à se poser de façon préférentielle : « de quoi ai-je besoin pour comprendre ? » : C’est quoi, comment ça se nomme, comment ça se définit, quels mots pourrai-je réemployer pour en parler ? Avec quelle autre de mes connaissances je peux comparer ? Pourquoi peut-on dire cela ? Comment peut-on le mettre en application ? Quelles conséquences cela entraîne-t-il ? À quoi pourrait me servir ce que je lis, dans quelles occasions pourrais-je le réutiliser ? La mémorisation (projection vers un futur de réutilisation) n’est pas non plus oubliée !
Toutes les questions que l’on pose au texte n’ont pas forcément de réponse (le texte répond à certaines questions, pas forcément à toutes). Mais on ne peut le savoir qu’après se les être posées et avoir cherché à y répondre. Et le fait de chercher une réponse à une question, même si on ne la trouve pas, nous rend actif mentalement (condition première de tout apprentissage) et nous permet de mieux intégrer le texte ou le cours. Comprendre qu’on ne comprend pas, c’est aussi comprendre. Et cela crée de la motivation à chercher plus loin.****
Les cinq questions de la compréhension, comme les cinq doigts d’une main « mentale », permettent de « manipuler » par l’esprit les notions abstraites contenues dans le texte. Cette manipulation purement intellectuelle sera complétée par une manipulation physique et concrète, crayon à la main, par exemple par la réalisation d’un schéma : chercher les mots clés les plus fidèles aux notions essentielles que l’on veut conserver (ou retransmettre) et qui nous permettront par la suite de retrouver les détails de ce qu’on a compris. Cette transposition d’un texte, dont la nature est forcément linéaire et séquentielle, en un support essentiellement spatial et global, jointe à l’exercice de l’esprit critique dans le choix des mots-clés et la disposition du schéma, vont parachever le long processus de la compréhension approfondie.
Ce travail peut être accompli seul, mais il peut l’être aussi en petits groupes, ce qui est encore plus profitable : on comprend mieux à plusieurs que tout seul. Chacun ne se pose pas les mêmes questions que son voisin, ou ne met pas la même intensité dans les questions qu’il privilégie. La « mutualisation » de ces recherches de sens différenciées ne peut qu’être bénéfique à chaque élève qui voit ainsi augmenter l’éventail de sa propre compréhension. De plus, l’entraide entre élèves permet de créer un climat propice à la concentration (qui n’est pas forcément et toujours silencieuse…) de toute la classe. Après un tel travail collectif, l’élève sera plus enclin à le pratiquer pour son compte lorsqu’il sera seul à sa table de travail.
Une fois le schéma terminé, seul ou en groupe, on le cache et on le reconstruit, mentalement et donc individuellement, avant de vérifier sa fidélité à l’original par une comparaison tête - schéma.
La séance peut être prolongée par une phase de communication. Le groupe est invité à présenter le travail collectif à la classe entière. Chacun prend la parole pour présenter un point particulier, personne ne reste en retrait. L’expérience de « sortie de soi » profite à tous les élèves sans exception.
On aura intérêt à terminer cette séquence en proposant aux élèves d'imaginer des situations concrètes de réutilisation de ce qu'ils viennent d'apprendre. Sur le fond : questions directes du professeur au prochain cours, besoins personnels pour une argumentation dans un devoir, pour une analyse de texte, pour une conversation en famille, etc. Sur la forme : quand pourrais-je réutiliser ce genre de travail, seul ou en groupe ? Pour quel type d’apprentissage ? Etc… La projection dans le futur n’étant pas la caractéristique première de cet âge, il est bon que l’enseignant (ou l’accompagnateur) pense à la faire pratiquer et en donne le temps aux élèves à la fin de tout travail, individuel ou collectif. Même si tout le monde peut le pratiquer inconsciemment au quotidien, l’acte de mémorisation à long terme n’est pas un « geste » si évident que cela.
Ce protocole peut paraître lourd. Il l’est en effet. Mais qui a jamais dit que comprendre de manière approfondie était rapide et facile ? Ecoutons quelqu’un qui connaît bien ce sujet, Albert Jacquard : « La connaissance passe par la compréhension. Or comprendre est un processus qui nécessite effort, répétition, retour en arrière, remise en question : il ne peut donc être rapide. Comprendre « du premier coup », c’est le plus souvent avoir l’illusion de comprendre. Les esprits les plus exigeants comprennent plus lentement que les esprits superficiels, facilement satisfaits par une vague explication. En jugeant sur la vitesse l’école accorde un privilège aux bluffeurs. » (Albert Jacquard est l’auteur de « C’est quoi l’Intelligence ? »). Et puis avec ces éclairages et de l’entraînement, tout le monde peut améliorer ses capacités innées de compréhension.
Nous avions cette année l’opportunité d’avoir avec nous une nouvelle observatrice ignorante des contenus et des pratiques de ces stages et de la manière dont on peut transmettre à ces jeunes en difficulté les gestes mentaux de l’apprentissage. Elle avait été surprise de l’attitude de certains élèves, un peu agités et dispersés au cours de la journée de lundi. Je l'ai invitée à attendre et à observer ce qui allait se passer. Le mercredi à midi elle a pu constater l’évolution du groupe, sa capacité insoupçonnée de concentration longue, si silencieuse dans les moments travail individuel, si active dans les travaux de groupe. Je ne pouvais souhaiter meilleure évaluation du travail accompli, de ce qui se passe lorsqu’on fait confiance aux capacités innées des élèves et qu’on leur permet de les ressaisir, en dépit de tout ce qu’ils nous montrent et qui nous laisse en douter jusqu’à les convaincre qu’ils en sont dépourvus.
___________
* Il y a 12 ans, lorsque ce Projet de Classe de
méthodologie a été mis en place par une Directrice et des professeurs qui
croyaient en leur mission d’aider des jeunes en difficulté, ces derniers
étaient plutôt accros à la TV et aux différents lecteurs mp3 : à chaque
pause, leurs écouteurs leur sautaient littéralement aux oreilles. Aujourd’hui,
les pauses sont consacrées à « liker » de façon compulsive, à jouer à
des jeux videos, à en comparer les mérites ou les résultats obtenus par chacun.
L’usage immodéré des « likes » ou autres
« flammes », et des émojis (langage hiéroglyphique… qui
paraît-il serait un progrès de l’humanité…) tend à se substituer à celui de la
communication articulée… surtout écrite, enjeu principal et incontournable de
l’apprentissage scolaire, mais pour lequel ces jeunes ont de plus en plus
d’aversion et de difficultés dans son maniement. L’arrivée récemment annoncée
d’un nouveau contingent de ces signes primaires n’augurent rien de bon pour nos
écoles !
** On fait le tour des élèves en donnant à chacun une lettre différente
A,B,C...selon le nombre de groupes de travail que l'on veut constituer. Puis on
regroupe les élèves dans différents lieux de la salle : goupe A, puis groupe B,
etc...
*** Autre technique de répartition des groupes de travail :
- un jeu de cartes (belote, bridge...) du nombre des élèves de la classe.
- chaque élève tire une carte et la mémorise : elle peut servir toute l'année.
- pour répartir les groupes, un "croupier" est chargé de distribuer
le jeu de cartes en petits paquets du nombre souhaité pour chaque groupe. Pas
de jaloux, pas de suspicion vis à vis du professeur...
Cette technique permet de "brasser" les élèves, notamment en début
d'année pour qu'ils se connaissent mieux et apprennent à travailler avec
d'autres que leurs copains préférés. Elle permet aussi de désigner des élèves
de façon tout à fait aléatoire en piochant dans la paquet de cartes au
hasard (le professeur ou le "croupier" de la classe : un rôle
particulièrement apprécié chez les collégiens et en début de lycée...!
**** Extrait d’un entretien avec A. Jacquard (repris
dans « J’apprends à travailler », Précepte 1 « Construis ton
intelligence ») : « Quelle était la caractéristique
d’Einstein, cet homme qu’on présente comme très intelligent ? Ce n’était
pas d’avoir une activité intellectuelle plus vive, mais c’était d’avoir
horreur du sentiment de ne pas comprendre. Quand il ne comprenait pas, il
comprenait qu’il n’avait pas compris, et il n’aimait pas ça. Alors il
s’arrangeait pour finir par comprendre. Quelquefois c’était très long. Par
conséquent la vraie forme de l’intelligence, c’est de comprendre qu’on
n’a pas encore compris, et de faire le nécessaire pour comprendre quand
même. »
Extraits des Bilans- témoignages des élèves (et de certains parents).
Je vous remercie pour toute l’aide que vous m’avez apportée, cela me permettra d’aller de l’avant et de réussir ma scolarité.
J’ai mieux vécu ce troisième stage que les deux premiers. Tout a un sens à présent. Vous m’avez redonné un peu de peps et je vous en remercie.
Ce stage m’a permis de mieux comprendre le sens du mot
comprendre. Et de pouvoir grâce aux cinq questions mieux répondre à un problème
posé. Il m’a permis de mieux analyser un texte grâce aux schémas heuristiques.
Ce stage était très enrichissant.
J’ai plus apprécié ce stage car je me suis redécouvert. J’ai appris à me poser les bonnes questions, à imaginer. Je pars de ce stage en me promettant de me servir de toutes ces techniques que ce soit tout de suite ou plus tard. J’ai compris je devais me poser des questions.
Mes résolutions sont de reprendre les cours le soir et de me donner un objectif à chaque fois que j’apprends mon cours. Ce troisième stage m’a motivée pour mon futur, à fournir plus d’efforts. Essayer de réactiver à chaque début de cours. De fournir plus d’efforts dans les matières où j’ai du mal. Ce stage m’a beaucoup plu, il m’a aidée à mieux comprendre.
J’ai bien compris que de réactiver c’était très important et de se faire des images aussi. Il ne faut pas oublier de s’imaginer dans quelle situation on pourra réutiliser ce qu’on apprend. Les cinq questions sont très importantes aussi. Je suis plutôt confiante et motivée pour essayer tout ça.
Ce stage m’a encore appris pas mal de choses. Je m’engage à mettre tout en place, je vais voir si tout cela fonctionne. J’ai encore pas mal de travail avant d’arriver à un but satisfaisant. Je vous remercie. Je ne doute pas de ce que vous nous apprenez, j’espère juste que sur moi ça marchera.
Ces stages m’ont permis d’acquérir une aide précieuse pour ma vie future, que c’est à moi de dicter mes choix en tenant compte des autres et donc de me mettre réellement au travail. Ils m’ont permis de « comprendre », de me faire des évocations, des remémorations, etc. Ils m’ont permis d’apprendre beaucoup de choses sur moi-même et d’apprendre plein de petites astuces que je vais mettre en pratique dès demain.
Perplexe. Ce stage a éveillé des points que, personnellement, je n’avais jamais abordés. La compréhension est un point fort que je pensais connaître mais ce stage m’a prouvé le contraire. Le rythme des stages n’est malgré tout pas favorable, trop peu d’activité et je m’ennuie rapidement. Il n’empêche que les conseils donnés durant ces stages seront forcément utiles dans notre vie. Alors, bien que je n’aime pas les stages et n’en voie pas l’intérêt, je suis certain que ce que j’ai appris sur comprendre ne sera pas perdu.
J’ai appris dans ce stage que l’on se posait des questions naturellement et qu’il fallait s’en servir comme une aide pour pouvoir avoir les réponses à ces questions par rapport à un texte, une image etc. ces méthodes pourront m’aider pour les différents examens.
Après ce stage, je me sens mieux. Je me sens moins troublé face au travail. Cela m’a appris de me rendre compte que j’étais capable de travailler et capable d’y arriver. Il faut juste que je m’en donne les moyens. Ça m’a permis d’apprendre la méthode pour analyser, et la méthode pour bien me concentrer. Je vais mettre en place tout ce que vous m’avez appris dès demain. Merci pour les conseils donnés même si parfois c’était dur.
Ce stage était très intéressant car nous avons pu aborder le cœur du sujet, la partie la plus importante qui se basait sur le fait de comprendre, qu’il fallait trouver du sens.… On a vu énormément de notions à travers des exercices. Cinq questions ont été posées : quoi, pourquoi, comment, avec quoi, pour quoi. Ce sont celles qu’il faut se poser avant chaque travail pour ainsi devenir meilleur dans ce que l’on entreprend. Les schémas heuristiques ont été très importants.
Ce stage m’a beaucoup intéressé : mémoriser une phrase compliquée, devoir la décrypter… C’était cool mais j’ai préféré le deuxième stage, on a beaucoup rigolé et c’était dynamique.
Dans ce stage j’ai découvert que j’avais encore des choses à faire pour m’organiser quand je lis un texte ou même les bonnes questions à me poser en général. J’ai encore appris plein de choses et j’ai encore un peu plus appris à me connaître. Je te remercie pour les conseils que tu m’as donnés et du temps que tu nous as consacré.
J’ai découvert qu’il fallait toujours se poser les cinq mêmes questions pour mieux comprendre. Je me suis rendu compte que je ne faisais pas assez d’évocations et de comparaisons. Je sais comment je vais faire pour mieux me concentrer dans mon travail personnel.
Ce stage était intéressant. Il m’a appris à mieux comprendre et donc apprendre grâce aux cinq questions. Je pense que je serai plus efficace dans mon travail.
Pour moi cela a été un stage difficile, vous savez
pourquoi. Je vous en veux pas. Je vais vraiment me mettre à travailler. Pour
mieux comprendre les sujets je vais me poser les cinq questions. Je vous
remercie quand même du temps que vous avez pris pour nous aider. Merci.
Le stage m’a beaucoup aidé à comprendre comment travailler. J’ai beaucoup aimé faire les activités comme imaginer la suite de l’histoire de la barque. Je sais que les cinq questions vont beaucoup m’aider à comprendre un texte. J’ai compris que je faisais des évocations en me parlant dans la tête et en découpant les phrases. Je fais également quelques évocations en images, si la phrase est claire avec des mots simples. Ce stage m’a vraiment permis de comprendre qu’il fallait se poser des questions pour comprendre. Sur le tableau que nous avons rempli le premier jour il va falloir n’avoir que des « souvent ».
Ce stage m’a appris de nouvelles méthodes de travail. J’essaye de m’en servir le plus possible en espérant que cela m’aide en cours. Chaque jour, en rentrant en classe, je fais une réactivation sur la journée et les cours précédent. En gros, j’essaye de faire comme quand j’étais au stage et effectivement ça aide.
Je trouve que les méthodes enseignées par Guy m’ont
aidé à comprendre ce que je savais déjà. Comme je pratiquais souvent ces
méthodes, j’ai compris qu’elles fonctionnaient mais pas systématiquement.
Malgré cela, j’ai appris d’autres méthodes utiles que je ne connaissais pas.
J’ai toujours eu un intérêt pour tout ce qui m’entoure et je me suis donc
toujours posé des questions sur ce qui m’entoure.
Les parents d’un des élèves (lettre personnelle remise
par un élève le dernier jour du stage) :
Nous sommes les parents de X… en classe de seconde du lycée Sainte-Marie des Champs et nous voulions vous remercier pour l’aide que vous avez apportée à notre fils au travers de vos stages. Dès le début X… a appliqué tout ou partie de vos conseils et cela lui a changé la vie ainsi qu’à nous. En effet, quel bonheur de profiter du temps libre que nous passions auparavant à l’aider aux devoirs et à la mémorisation. Tout simplement merci car autour de nous, nous côtoyons des parents tout aussi désorientés que nous l’étions, mais ils n’ont pas la chance que le Lycée et vous-même nous ont donnée.
Quelle meilleure preuve de l’efficacité de ce Projet
de classe, de ces stages et de l’accompagnement de l’équipe
enseignante tout au long de l’année ?
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