À la demande de mes amies formatrices, confrontées au désarroi de professeurs de plus en plus en question sur le sens de leur mission, j'ai écrit ce texte que je mets en ligne aujourd'hui. J'essaye de montrer que les déboires de notre école (française...) ont une cause peu mise en avant : la disparition du sens des activités scolaires. Après l'avoir identifiée comme la conséquence de la non prise en compte de la conscience par la pédagogie, refus dont j'ai esquissé les causes historiques, je propose les solutions que la gestion mentale est à même d'y apporter en remettant la conscience de l'élève au centre du système scolaire. Il s'agit d'un changement de paradigme. Davantage que de nouvelles pratiques – il y en a déjà tellement (trop ?) sur le "marché" pédagogique – il s'agit de viser non plus le modelage de comportements plus ou moins susceptibles de favoriser l'adaptation des jeunes au monde d'avant, mais bien plutôt de développer en eux une conscience "connaissante", source de sens et d'esprit critique. Ils en auront tellement besoin dans le monde déshumanisant auquel ils sont et seront de plus en plus confrontés. Face aux algorithmes, aux robots humanoïdes, aux GAFAM infâmes... qui prétendent nous gouverner... Résistons !
Lire l'article "École sans conscience, ruine de l'Homme".
Quelques jours après la publication de ce message et de cet article, je tombe sur cette information de 2017 émanant de l'Institut Pasteur et concernant une découverte de J.P. Changeux en rapport avec le traitement de l'autisme :
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