Ceci est le compte rendu du troisième stage de l’année 2013 2014 avec une classe de Seconde Générale "à projet méthodologique", où le modèle Pégase, inspiré par la Gestion Mentale d'Antoine de LA GARANDERIE, sert de fil rouge aux trois stages répartis dans l'année scolaire.
« COMPRENDRE CE QU’EST
COMPRENDRE »
Les attentes des
élèves.
Les élèves ont été invités à réactiver les acquis des deux
précédents stages et à préciser leurs attentes pour cette troisième session.
Voici les points qu'ils souhaitaient voir traiter :
– mémorisation
à long terme
– réutilisation
approfondie de ce qui est appris
– approfondir
l’apprentissage et la réflexion
– mieux
lire les consignes
– mieux
comprendre ce que je mémorise
– réfléchir
avant d’écrire
Ils se plaignaient par ailleurs de ne pas retrouver au bon
moment dans les contrôles ce qu’ils avaient pourtant appris et révisé auparavant.
Le geste de réflexion que nous avions étudié au stage précédent était encore
trop frais sans doute pour qu’ils puissent, d’une part, l’effectuer
correctement dans les contrôles qui ont suivi très vite après le stage (avec le
stress, la précipitation habituelle…), et d’autre part s’y préparer de manière
efficace dans leurs révisions. En effet la qualité de la réflexion lors de la
réutilisation des connaissances est directement fonction de la qualité de leur
compréhension au départ.
L’objectif du
stage.
Ces attentes correspondaient parfaitement à ce que j’avais
prévu de faire avec eux : traiter la question de la compréhension approfondie des connaissances qui permet à
plus ou moins long terme leur réutilisation pertinente. Comment se préparer
utilement dès le départ de l’apprentissage d’une connaissance à sa réutilisation
convenable en résolution de problème (en particulier dans des contrôles).
C’est la question des transferts par le
haut décrits par Britt-Mari Barth (Le savoir en construction, Retz,1993), qui
nécessitent au départ un apprentissage profond. Cela vient
contrarier les (mauvaises) habitudes des élèves d’effectuer des transferts par le bas, simples
copier-coller d’exercices déjà faits ou de cas particuliers, et donc de se
contenter d’un apprentissage superficiel
des contenus scolaires.
Il est à remarquer que les attentes des élèves énoncées plus
haut, témoignent de ce qu’ils ont analysé leurs besoins de façon très
pertinente. C’est là une bonne indication de l’imprégnation plus ou moins
consciente des acquis des stages précédents et de leur avancée vers une
conception plus juste des enjeux du lycée (ce qui ne signifie pas pour autant
qu’ils soient encore en mesure de s’y conformer en tous points). Le « but
c’est le chemin » (en seconde tout au moins). Le but dans cette classe c’est
qu’ils soient en mouvement vers ces objectifs mieux repérés, que leur
« conversion » soit commencée. Comment évaluer ce mouvement, cette conversion : c’est le rôle de la petite grille
d’évaluation que nous avons élaborée ensemble lors de notre réunion du conseil
de classe de janvier.(voir Message 79 : ÉVALUER DES ÉLÈVES EN DIFFICULTÉ.)
Ont suivi des exercices, des démonstrations, des mises en
pratique, notamment par des petits travaux de groupe, des différents chemins
personnels qui mènent au sens des choses ainsi que des opérations
mentales incontournables de toute compréhension.
Où est le sens ?
Comprendre est une activité mentale qui met en rapport un
être humain avec le sens d’une chose, d’un phénomène. On dit parfois
abusivement : « donner du sens ». Cela signifierait que le sens
serait attribué arbitrairement et de l’extérieur par une personne, ce qui
entraînerait toutes sortes d’interprétations fausses ou abusives. On préférera
donc l’expression : « chercher le sens », acquérir le sens d’une chose.
Le sens ne réside par en nous, il est dans les choses que
nous avons à comprendre. Mais l’être humain est doté du pouvoir de faire exister ce sens par son activité mentale
de compréhension, d’où les expressions de quête
du sens, de conquête du sens, car il
faut parfois faire des efforts, se battre pour y accéder.
Les trois voies d’accès au sens.
Il y a trois voies qui mènent à la conquête du sens. Chacun de
nous a une préférence pour l’une ou l’autre d’entre elles. Mais les trois sont
accessibles à tous, si l’on s’en donne la peine. Dans toute conquête, plus on a
d’alliés plus on est gagnant.
Les trois voies qui mènent au sens sont :
- l’espace, qui se traduit par des évocations visuelles fixes dans lesquelles le sens s’organise de façon spatiale : ceci en haut, ceci en bas, à gauche, à droite…
- le temps, qui se traduit par des évocations verbales dans lesquelles le sens s’organise de façon temporelle : ceci d’abord, ceci ensuite, avant, après, causes, conséquences… Des évocations visuelles peuvent également servir à cette voie temporelle : une frise chronologique est un bon exemple de cela.
- le mouvement, qui se traduit par des images animées ou de petits films où « ça bouge », par des mouvements du corps, imaginés, de soi-même ou d’autrui, ou réellement effectués, qui accompagnent les images ou le discours intérieur…
Comparer pour comprendre.
Ces trois voies de
sens peuvent être avantageusement mélangées (comme dans la réalité) dans
une production imaginaire riche et variée, qu’il faudra toujours veiller à confronter à l’objet à comprendre
(texte, définition, schéma, etc) pour s’assurer de sa fidélité, de sa
conformité.
« Comprendre
c’est traduire, mais traduire c’est trahir » (vieil adage français).
Il faut toujours veiller à réduire l’écart entre la production imaginaire et la
réalité sous peine de trahison, de contresens, de faux-sens, etc. Cette
activité de comparaison est à la base de toute compréhension
véritable et rigoureuse.
Les trois opérations mentales incontournables d’une bonne
compréhension sont donc :
– une
transformation personnelle, une traduction
dans sa langue mentale favorite, dans
sa voie de sens préférée ;
– une comparaison entre cette traduction
imaginaire et la réalité ;
– un
questionnement avec notamment les «
cinq questions » de la compréhension.
Que veut dire comprendre l’essentiel (d’un cours, d’un texte, d’une définition…) ?
L’essentiel, c’est l’essence
d’une chose, sa nature profonde, la totalité de ses différents sens. Pour accéder à
l’essence d’une chose (un parfum par exemple), il faut une distillation. Pour
nourrir son corps, il faut assimiler
des aliments. Pour nourrir son esprit il faut assimiler des connaissances. Toute distillation ou assimilation
exige une transformation radicale du produit originel. C’est le fruit d’une analyse, d’une décomposition, d’une
déconstruction, d’une séparation d’un tout en ses éléments constitutifs.
Ensuite, une synthèse permettra de
reconstruire un tout différent, mais fidèle au sens de l’original. Si la conservation
de la forme originelle de l’objet est exigée, si l'on doit la "savoir par coeur" (définition, vocabulaire, poème…),
des comparaisons successives entre la synthèse personnelle et cette forme d'origine seront à effectuer jusqu’à parfaite
conformité (voir message 42 : Apprendre par coeur ? Savoir par cœur ? Quelle différence ? ).
C’est cette déconstruction que ne s’autorisent pas les
élèves qui ont des difficultés à comprendre. Ils essayent d’ingurgiter les
contenus scolaires comme ils leur sont transmis, avec l’emballage, en les
mâchonnant machinalement sans les déglutir. Ils ne peuvent alors que régurgiter, "restituer" des savoirs mal « digérés »…
Nous avons donc parcouru les différentes étapes d’une
véritable assimilation à partir de plusieurs exemples de produits scolaires, et
particulièrement de définitions concernant le théâtre. Les élèves ont été
encouragés à déconstruire la forme du
texte pour en extraire le sens,
d’abord individuellement puis par petits groupes en comparant leurs traductions
personnelles et en mutualisant leur
compréhension. On comprend mieux à plusieurs que seul. Enfin par tirage au
sort, un élève dans chaque groupe a été invité à transmettre à la classe
entière le produit de sa synthèse personnelle, consolidée ou modifiée par la confrontation avec celle des autres. Cette séquence a été
particulièrement bien vécue par l’ensemble de la classe, à la grande
satisfaction des élèves devant ce genre de travail, nouveau semble-t-il pour la
plupart : ils l’ont trouvé plus rapide et plus efficace que leur manière
habituelle d’apprendre...
Les cinq questions de la compréhension approfondie.
Après cette transformation personnelle, incontournable, et cette confrontation avec l'original, tout aussi inévitable, vient le moment du véritable approfondissement de la compréhension.
Devant toute chose à comprendre, pour un exprimer « l’essence », ou « les sens », il y a cinq questions génériques à se poser dont les réponses constituent les différents sens d’une chose :
Devant toute chose à comprendre, pour un exprimer « l’essence », ou « les sens », il y a cinq questions génériques à se poser dont les réponses constituent les différents sens d’une chose :
- C’est quoi, de quoi s’agit-il ? On peut placer ici les traditionnelles questions : Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Tout ce qui concerne le sens d’identité de la chose à comprendre.
- Avec quoi ? Avec quelle autre connaissance « déjà là » la comparer, quelle similitude, quelle différence ? Sens de relation.
- Pourquoi, d’où vient-elle ? Quelles sont les raisons, les justifications, les causes d’une chose, d’un phénomène ? Sens d’explication.
- Pour quoi faire, à quoi sert-elle ? Quels sont ses utilisations possibles ? Quelles conséquences entraîne-t-elle ? Sens de finalisation, d’utilité. Anticipation des problématiques à venir : "Nos acquis ont la destinée que nous leur avons donnée" disait avec force A. de LA GARANDERIE ! C'est la question qui ouvre aux "transferts par le haut". Elle ouvre également à une mémorisation à long terme par l’ouverture sur un avenir de réutilisation. On notera aussi que le mot « curiosité » vient de l’adverbe latin « cur » qui signifie : pourquoi (c'est comme ça) ? Ou pour quoi (faire avec ça ) ?
- Comment s’en sert-on ? Quel est son mode d’emploi ? Quelle est la procédure à suivre pour l’utiliser ? Sens d’application, sens des exercices. Cette seule question, qui est souvent celle des élèves trop exclusivement « appliquants », si elle autorise des "transferts par le bas", projet de copier-coller toujours trop court, ne permet en aucun cas les transferts par le haut (réflexion organisée) qui assure la réussite au lycée.
Comme les cinq doigts d’une main, ces cinq questions nous
permettent de « saisir » les choses à comprendre et de les manipuler
le mieux possible. Et comme les doigts qui n'ont ni même force ni même usage mais concourent tous à une bonne manipulation des objets concrets, chaque question apporte une "part" de sens différent des autres, mais indispensable à la "saisie" de la globalité des objets abstraits à comprendre. N’avoir qu’un doigt ou deux ou trois nous rendra toujours
maladroit, et compromettra la manipulation de ce que nous apprenons. Nous avons
tous une ou des questions favorites, des directions
de recherche de sens qui nous sont habituelles. Mais pour être efficaces
scolairement, nous devons nous efforcer de nous poser les questions qui ne nous
sont pas familières et tâcher d’y répondre, au-delà de nos seuls besoins
spontanés de compréhension, pour nous préparer à satisfaire aux objectifs
scolaires que sont la résolution de problèmes et la communication, surtout écrite.
Il faut donc que chaque élève dépasse l’horizon
de sens qui lui est familier et habituel pour l’élargir et l’approfondir
autant qu’il lui est possible de le faire. C’est cela le contenu des efforts
qui sont demandés aux élèves et qu’ils doivent consentir en vue de leur
meilleure réussite. Ils n’en sont pas toujours bien informés…
« Il vaut mieux risquer
d’avoir l’air bête cinq minutes en posant une question, que rester bête toute
sa vie en n’en posant aucune ».
La nécessité d’un droit à l’erreur.
J’ai insisté sur la nécessité impérative de s’ouvrir (et
d’ouvrir aux élèves…) un droit à
l’erreur dans toute activité de compréhension. On ne peut pas accéder
directement et du premier coup à une compréhension complète et totalement juste
d’un contenu scolaire, par nature abstrait. Il y a pour cela à proposer des hypothèses de sens dont on aura le souci
de vérifier la pertinence par une confrontation avec la chose à comprendre.
D’hypothèses en vérifications on accédera ainsi progressivement à la
compréhension de cet « essentiel » que l’on a à conquérir et dont on
pourra tirer des applications efficaces. Quelques exercices d’induction ( du genre de celui-ci) ont permis aux élèves de pratiquer
cette démarche hypothétique-déductive.
Par ailleurs la comparaison qu’ils sont appelés à faire
eux-mêmes entre leur traduction mentale personnelle et la chose à comprendre, cette conquête parfois difficile du sens, leur permet d’exercer leur sens critique : c'est la véritable source de leur confiance en
eux-mêmes et en leur capacité d’intelligence dont ils se montrent si peu assurés.
Évaluation du chemin parcouru depuis septembre.
À la fin de la deuxième journée, les élèves ont été ainsi
invités à reprendre le Q-Sort qu'ils avaient travaillé le premier jour
du premier stage : « Ce que je crois
qu’il faut faire pour réussir au lycée ? ». Que répondent-ils maintenant ?
Leurs réponses d’aujourd’hui sont-elles les mêmes que celles du début de
l’année ? Les élèves ont tous constatés qu’ils avaient changé leurs réponses et
cela dans la bonne direction. Cet écart traduit l’état actuel de leur cheminement vers
une vision plus juste des enjeux lycéens. C’était l’objectif général de ces trois
stages.
Guy Sonnois – mars 2014
Quelques évaluations significatives des élèves.
« Ces deux jours sont intéressants. J’aime bien les
exercices même si je ne trouve pas la solution. J’aurais aimé avoir la fiche
pour comprendre sur feuille car je montre ce que je fais durant ce stage à mes
parents et surtout à mon petit frère qui a du mal à l’école. J’aurais aussi
aimé avoir davantage de méthodes pour gérer son temps. Ce que je retiens le
plus et qui me semble le plus important est de se faire des images et des
scènes en mouvement pour retenir les informations importantes des leçons. Je me
servirai aussi des outils comme les schémas heuristiques. Donc ces stages sont
enrichissants comme la parole de tout le monde. Donc un grand merci. »
« Durant ce stage, j’ai trouvé les clés qui me permettent de
finaliser mes attentes. Je suis prêt à avancer. J’ai découvert différentes
façons de faire : mémorisation, réutilisation des connaissances. Je sais
comment faire maintenant et je suis prêt à me battre pour réussir et mieux me
connaître. Un grand merci pour ces trois stages. »
« Je trouve que ce stage m’a apporté encore plus que les
précédents. Je pense que les schémas des cinq questions pour comprendre vont m’aider
pour apprendre les leçons. Car je ne comprends pas toujours les leçons que
j’apprends, alors se poser ces questions va m’aider. Il faut aussi que lors des
contrôles au lieu de paniquer, je fasse marcher mon « cerveau de sage » et non « de
singe » qui est celui des émotions. Il faut comprendre ce qu’est
comprendre. »
« Je pense que la méthode pour comprendre ses leçons est ce
que j’attendais. Donc je vais utiliser cette méthode qui consiste à mettre la
leçon avec nos mots. Je vais aussi continuer les autres méthodes des stages
précédents. »
« J’essaierai d’appliquer les nouvelles méthodes de
compréhension et de continuer à appliquer les autres et d’utiliser les outils
que vous nous avez fait découvrir. Merci beaucoup je suis très satisfait de ces
stages. »
« Mes attentes ont été traitées et donc maintenant je peux
mieux comprendre les consignes, mieux lire les textes, résoudre des problèmes.
Je pense que pour savoir mes cours, j’utiliserai les évocations et pour mieux
les comprendre, traduire les cours avec mes mots. Au long de ces stages j’ai réussi
à trouver une méthode de travail qui m’aidera beaucoup par la suite. Merci de
vous être déplacé pour nous. »
« Mes attentes ont été satisfaites, car ce dernier stage m’a
permis d’approfondir et de mieux comprendre certains points. Ce qui, je pense,
facilitera mieux ma mémorisation. Ce que je pense mettre en place, ce sont les
questions à se poser à partir de l’énonciation d’un problème ou de
connaissances à acquérir. Je vous remercie pour ces trois stages qui ont été
vraiment beaucoup bénéfiques dans la méthodologie de travail personnel qui est
devenu plus approfondi, donc mieux fait.
Je vous en remercie donc. »
« Tout ce que nous avons eu pendant ce stage répondait bien
aux attentes que j’avais. Ce que j’ai retenu ce sont les questions que je me
pose lorsque j’étudie quelque chose de nouveau. Je vais commencer dès ce soir à
réfléchir avant d’écrire, à me poser des questions lorsque je vois quelque
chose de nouveau. Ces trois stages m’ont beaucoup apporté et je vous en
remercie. »
« Merci beaucoup de votre patience. Certes, je ne me souviendrai
pas de tout, mais bon, déjà certaines choses me servent depuis le début de
l’année sans que je m’en rende compte. Ce que je compte mettre en pratique c’est
faire des liens ; l’apprentissage des leçons ; mieux lire une consigne ; arriver
à développer le « Pour quoi ? À quoi ça sert ? » pour ne pas être « unijambiste
», du moins avoir un peu plus d’équilibre. Ce que m’a apporté ce stage : me
souvenir de ce que je n’avais pas encore utilisé et/ou oublié. Et tout ce qu’on
a appris lors de ce stage. Ce que je vais faire dès ce soir ce sont des liens,
mieux être attentive à ce que je fais dans ma tête pour comprendre les choses.
»
Mes attentes étaient de vouloir approfondir l’apprentissage,
de mieux comprendre ce que je mémorisais et de mieux comprendre les consignes.
Grâce à ce stage, j’ai pu découvrir et approfondir encore plus que ce que
j’espérais. Des demain je vais mieux lire et comprendre les consignes,
travailler dans le sujet sans m’éparpiller. Je vais améliorer mon travail et je
m’imaginerai les futures questions ou problèmes suite aux leçons. Je vais
appliquer toutes les méthodes que j’ai apprises. Et surtout je me ferai des
images lorsque je dois apprendre une leçon »
« J’ai pu apprendre dans ce stage les cinq projets de la
compréhension et de la mémoire. Tout ce qu’on a fait depuis le début de l’année
m’a permis de découvrir de nouvelles méthodes que peut-être un jour j’exploiterai.
Merci beaucoup Guy. »
« Mes attentes au début du stage ont été atteintes :
mémoriser longtemps, mieux comprendre ce que je mémorise, réfléchir avant
d’écrire. Je vais prendre mon temps au prochain DS, m’appliquer, réfléchir. Je
vais me poser des questions quand je vais apprendre. »
« Je voulais d’abord vous remercier d’avoir fait ces stages.
Ce que j’essaierai de faire plus tard c’est de vraiment plus me concentrer sur
la lecture des textes. J’essayerai aussi de bien comprendre les leçons avant de
les appliquer. J’aimerais aussi commencer à faire des liens. Je me rappellerai
aussi à chaque début de cours le cours précédent. »
« Dés demain, je vais essayer à nouveau d’utiliser les
schémas heuristiques, malgré que la dernière fois, c’est-à-dire au dernier
stage, après, je n’ai pas réussi à utiliser les schémas heuristiques, je ne m’y
fais pas trop. Je ne dis pas que je vais utiliser ces schémas cette année (le
reste de mon année) mais je vais essayer d’en faire. Ce dernier stage m’a
moyennement intéressé. Tout au long de ces trois stages j’ai appris des choses
intéressantes et d’autres moins (pour moi). Merci d’avoir dépensé de l’énergie
pour notre classe et de nous avoir donné les outils pour travailler. »
« Ce dernier stage m’a permis de mieux réutiliser mes
connaissances et de mieux comprendre et assimiler mes leçons pour les
contrôles. Je vais essayer de faire des efforts à l’oral et moins avoir peur de
me tromper. Merci pour être venu nous guider. »
« J’ai appris beaucoup de choses dans ce stage, car dans
certains cas vous expliquiez exactement les difficultés qui me concernaient, et
j’ai donc pu analyser mes problèmes et les résoudre avec les solutions que vous
proposiez. »
« Lors de ce stage, grâce à tous les exercices et les
questionnaires, j’ai réussi à trouver des méthodes de travail, pour mieux
comprendre les cours. Ce stage m’a donné plus confiance en moi. Le soir je
vérifierai que j’ai bien compris mes derniers cours. »
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