La gestion mentale connaît actuellement un regain de
popularité et de visibilité par sa convergence de plus en plus évidente avec les
apports les plus récents des recherches en neurosciences cognitives. Certains livres
ou articles de chercheurs sont écrits avec des termes qui frôlent le plagiat
tellement ils sont proches d’une partie de la terminologie patiemment élaborée
par Antoine de la Garanderie... sans que jamais il ne soit cité.... Ainsi, Jean-Philippe
Lachaux utilise-t-il, dans "Cerveau et psycho" de décembre 2018 (voir message 135), un vocabulaire très proche du nôtre en soulignant " le rôle fondamental de l’intention de l’enfant (que l'on doit inciter) à verbaliser ce qu’il s’apprête à faire avant d’aborder l’activité". Il précise même l'importance de l’interaction
pédagogique du professeur ou de l'accompagnateur avec l’élève, destinée à lui faire valoir qu’il a à sa disposition tout
un arsenal "dans sa tête" qui lui permet de :
« Toutefois, ce type d’interaction avec l’enfant n’est possible qu’avec des enseignants et des formateurs ayant eux-mêmes acquis une culture métacognitive, et l’un des grands apports des neurosciences cognitives dans le domaine de l’éducation sera sans doute de leur apporter cette culture. » Tout ceci est bien joliment dit, et si modernement !, mais les neurosciences sont encore loin d’avoir élaboré les moyens d’apporter cette culture métacognitive aux enseignants, ce que fait la gestion mentale depuis plus de 40 ans… dans l’ombre et désormais loin des médias simplificateurs.
- utiliser des "gestes mentaux"(sic) qui lui réussissent dans la vraie vie, et (...) de les reconnaître dans d’autres situations, pour les utiliser notamment dans la résolution d'un problème de géométrie (mais sans préciser la structure de ces "gestes"),
- prendre l’habitude de produire des images mentales internes (mais sans préciser la nature de ces "images" qui peuvent être aussi bien visuelles, auditives ou verbales, tactiles, gustatives, etc...),
- convertir des mots lus en produisant des images mentales internes.
« Toutefois, ce type d’interaction avec l’enfant n’est possible qu’avec des enseignants et des formateurs ayant eux-mêmes acquis une culture métacognitive, et l’un des grands apports des neurosciences cognitives dans le domaine de l’éducation sera sans doute de leur apporter cette culture. » Tout ceci est bien joliment dit, et si modernement !, mais les neurosciences sont encore loin d’avoir élaboré les moyens d’apporter cette culture métacognitive aux enseignants, ce que fait la gestion mentale depuis plus de 40 ans… dans l’ombre et désormais loin des médias simplificateurs.
Pour étayer cette idée, je mets en ligne aujourd’hui (et avec la permission de la formatrice) une
émission de RCF Côte d’Azur dans laquelle sont détaillées très précisément
toutes les facettes d’une formation en Gestion Mentale donnée par Joëlle Murgia
en 2017 dans un Lycée professionnel public de cette douce région. Pour la commodité de l’écoute,
j’ai découpé l’émission en plusieurs passages, selon les thèmes abordés et en
excluant musiques et autres intermèdes. On peut les choisir en fonction de son
intérêt premier, mais l’ensemble est à écouter car chaque morceau complète les
précédents.
On peut entendre l'émission intégrale sur le site de RCF (il y a deux séquences).
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