Il y a une dizaine de jours, je déchargeais ma voiture de quelques colis sur le parking de ma résidence. Passent alors deux jeunes garçons venant d’un lycée voisin. Ils s’approchent de moi :
– Bonjour Monsieur, voulez-vous de l’aide ?
Comme quoi tous les jeunes ne sont pas des sauvageons à l’affût
d’un prochain mauvais coup ou ivres de leur pouvoir de violence !
Ayant décliné leur proposition dont je les remerciais, je leur rappelle La Fontaine
et sa morale : « un bienfait n’est jamais perdu ». Et de
même pour une simple proposition de bienfait… À leur sourire je vois qu’ils ont
compris. Je leur demande alors quel est le niveau de leurs études. Ils sont en
seconde, "c’est encore le début ce n’est pas trop difficile".
Veulent-ils vraiment réussir leurs études ? La réponse étant positive, je leur
propose de m’attendre quelques minutes, le temps que je remonte chez moi
prendre quelque chose que je veux leur donner. Je ne pensais pas vraiment qu’ils
m’attendraient … mais je tentai le coup. Quand je revins, ils étaient toujours
là. Je leur ai donné à chacun un exemplaire du livret "J’apprends à
travailler" (le "petit livre bleu"… ) en leur disant :
– « Voici le résultat de votre proposition de bienfait. Ces quelques
pages contiennent tous les secrets qui permettront votre meilleure réussite. Il
ne s’agit pas de travailler plus mais de travailler mieux pour un meilleur
résultat. Si vous avez le courage de lire ces pages, vous ne le regretterez pas !
»
Ils me remercient et s’en vont. On en reste là et je n’y
pense plus.
Une dizaine de jours plus tard, c’est-à-dire hier, travaillant à mon bureau les fenêtres ouvertes, j’entends un groupe de jeunes passer dans ma rue en riant et en s’interpellant. Parmi eux je reconnais mes deux interlocuteurs. Je les interpelle depuis mon balcon. Ils me reconnaissent. L’un me dit qu’il a commencé la lecture du livret, l’autre précise qu’il en est à la page 30 (c’est-à-dire qu’il a lu le précepte 4 et peut-être même fait l’exercice mettant en évidence le geste d’attention. Il ajoute :
– « J’ai eu 20/20 en physique, M’sieur, grâce aux
conseils de votre livre ! »
CQFD.
Les beaux esprits de la pédagogie officielle prétendent que dans l’accompagnement
des élèves, c’est le contact humain, la présence bienveillante, l’attention qu’on
leur accorde, le regard positif que l’on porte sur eux, qui expliquent les
effets positifs obtenus, bien davantage que le contenu proprement dit de l'aide apportée. On appelle cela aussi l’effet Pygmalion…
Une nouvelle fois, avec ces échanges "de rue" qui
n’ont pas duré plus de quelques minutes entre de parfaits inconnus, j’ai eu la
preuve que le contenu - celui de la Gestion mentale tout au moins - importe au moins autant que le temps et la qualité de
la présence d’un accompagnateur patenté et bien situé dans la hiérarchie
pédagogique.
Lorsque la conscience est suscitée, même par une courte lecture ou
une rencontre fortuite, une question ou un renseignement bien adaptés, elle réagit avec toute la force de ses structures de
sens qui ne demandent qu’à se mettre à l’œuvre pour faire grandir l’humanité
qui réside en chacun de nous. Et accessoirement pour la meilleure réussite scolaire. Il suffit
vraiment parfois de peu de choses. Mais c’est là la grande œuvre de la vraie
pédagogie. Voir aussi mon message 72 : "Un très bon conseil, mais...".
Le "petit livre bleu" que tout collégien-lycéen-étudiant devrait avoir avec lui :
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