Entendu ce reportage un peu inhabituel au JT de 20 h de La 2, ce mardi 5 novembre 2013 .
Au Mexique a eu lieu récemment un grand examen scolaire de toutes les
écoles du pays. Surprise : la lauréate ne sort pas d'un collège huppé. Dans une classe
de cinquième, Paloma, une enfant de 12 ans, qui excelle en mathématiques a terminé première de ces tests nationaux. Elle est orpheline de père et vit dans un bidonville dans un quartier miné par le trafic de drogue…. Une
des régions les plus violentes, les plus pauvres du Mexique. C'est
l'occasion de mettre en avant les méthodes d'un professeur particulièrement
motivé. : « Notre école à très peu de
ressources. On a un toit qui fuit. On n’a pas l'air conditionné. Mais ça ne nous
empêche pas d'essayer de tirer le meilleur de nos élèves ». Dans sa classe,10 autres élèves atteignent un niveau d'excellence. Ce professeur ne donne
jamais les solutions aux problèmes : il laisse ses élèves les trouver tout seuls.
Une méthode qui fait des miracles. Paloma explique
: « Un problème , c'est facile. D'abord
je le regarde. Je mets tous les chiffres dans ma tête et mentalement je trouve
la réponse ».
Faut-il en dire davantage ? C'est de négliger cette dimension
mentale de l'apprentissage qui crée tant de problèmes dans nos écoles si confortables mais dramatiquement minées par les interdits scientistes et comportementalistes qui
n'ont pas encore fini d'y faire des ravages. A moins que… Voir mon précédent message 67 : "Gestion mentale et neurosciences cognitives", sur les propositions novatrices de certains neurologues des plus en pointe. Voir aussi mon message 61 : "Enseigner avec la gestion mentale : Laissons-les apprendre !" Une méthode pas si utilisée que cela...malheureusement, mais dont ce reportage donne un bon exemple. Voir le reportage
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