jeudi 21 juin 2018
125 - Un travail remarquable sur l'attention en classe
mercredi 20 juin 2018
124 - Je regarde le plafond avant toute opération délicate.
Tout récemment, il a opéré un jeune homme dont la paupière était totalement fermée après une maladie. Comme avant toute opération, il avait fait le dessin très précis de ce qu’il comptait faire. Mais son infirmière de confiance lui a dit après l’opération : « Je savais que ce serait quelque chose de difficile et délicat. » – « Et à quoi l’avez-vous su ? » répondit mon ami. – « Avant l’opération vous êtes resté un long moment silencieux à regarder le plafond !»
« Je ne m’en rends pas toujours compte, mais c’est toujours ainsi que je procède avant une opération qui sort de la routine ou qui présente une difficulté particulière : je me fais le plus exactement possible le film de ce que je vais faire *» me confirma-t-il. « C’est toi qui me l’as appris en seconde, cela m'a toujours aidé et je n’ai plus jamais cessé depuis. »
* On a ici une illustration de ce qu'est l'évocation, ainsi décrite par A; de LA GARANDERIE dans le Vocabulaire de la Gestion Mentale :
lundi 30 avril 2018
123 - Comprendre ou mémoriser… Faut-il vraiment choisir ?
Un vieux débat, une querelle stérile comme
les français en ont le secret, traverse depuis près d'un demi-siècle notre
pédagogie hexagonale, un peu à la manière de celle des « anciens » et des «
modernes » : vaut-il mieux comprendre d’abord et mémoriser ensuite... si on y
pense et si on en prend le temps ... ou bien plutôt mémoriser d’abord et
comprendre ...peut-être... par la suite en faisant confiance au temps ?
Les partisans de la première solution, les « modernes », pensent que
mémoriser quelque chose que l’on n’a pas compris est non seulement difficile,
mais surtout peu efficace pour les réutilisations qui suivent et qui ne sont
plus, ou alors très peu, de la simple récitation mot à mot. Au contraire
les partisans de la seconde, les « anciens », considèrent que la
compréhension est une lente digestion et qu’il faut d’abord ingérer l’aliment
et le maintenir en soi avant qu’il ne soit totalement assimilé.
Pour sa part, Antoine de la Garanderie confiait qu’il mémorisait des textes
entiers dont au départ il n’avait pas une parfaite compréhension, laquelle lui
venait avec le temps par des confrontations avec d’autres lectures, par
d’autres réflexions. Mais il précisait toutefois qu’il mémorisait avec le
projet de comprendre plus tard : une synthèse entre anciens et modernes… ? On
peut comprendre cette position, mais à une condition : faire confiance au
temps, et tout simplement avoir le temps de cette compréhension/digestion
aboutie. Cela est tout à fait envisageable dans la vie ordinaire, quand rien ne
nous presse trop, ou dans les méditations d’un philosophe qui a du temps devant
lui. Cela est moins facile à admettre lorsque les réutilisations de ce qui doit
être mémorisé sont à court ou moyen terme, ce qui est le cas de la mémorisation
scolaire - que d'ailleurs l'on ne se soucie plus d'accompagner dans le temps).
On sait par ailleurs que les élèves se montrent encore plus radicaux : certains
comprennent ce qu’ils apprennent mais ne se soucient nullement de le mémoriser,
alors que d’autres mémorisent ce qu’ils apprennent sans prendre le temps ni
même chercher à le comprendre. Quels sont donc les liens à établir entre ces
deux activités fondamentales de l’apprentissage scolaire ?
Un texte déjà ancien (1994) éclaire ce débat d’un jour intéressant car pour une
fois il nous vient d’ailleurs que des "spécialistes" de l’école.
C’est un extrait d’un texte plus important qu’Yves Beaupérin [1] consacre à Marcel Jousse, un
anthropologue de la mémoire dont les recherches sur les traditions de style
oral ont fait l’objet de plusieurs publications (notamment « Le
style oral rythmique et mnémotechnique chez les verbo-moteurs », 1925)
et de cours donnés à la Sorbonne sur ce sujet dans la première moitié du siècle
dernier. Dans cet extrait intitulé « Système scolaire et
mémorisation », véritable plaidoyer pro-mémorisation, il
est question notamment de son rapport avec l’intelligence et de la création
d’automatismes (sur ce dernier point on ne peut éviter de faire le lien avec le
texte d’Antonio Damasio cité dans mon message 121 : « Neurosciences et pédagogie : les exercices d’entraînement »).
Cet extrait me semble être un bon reflet, venu d’un point de vue inhabituel, de
cette querelle et de sa responsabilité dans l’état actuel de notre Ecole. On
notera que de compréhension il n’est nullement question explicitement, sauf
tout à la fin pour signaler l’importance des automatismes pour comprendre. Il
n’est question que d’intelligence… souvent confondue avec la compréhension, ce
geste mental si important, mais si peu étudié et décrit... jusqu'à ce
qu’Antoine de la Garanderie ne s’y intéresse spécifiquement.
On trouvera ainsi dans ce texte, entre autres :
- l’importance de la mémorisation pour l’intelligence, la science,
la création… : « Il n’y a pas d’intelligence sans mémoire »... (ni,
donc, de compréhension...)
- la question du rejet par l’école du « psittacisme »
(apprentissage mécanique façon perroquet, rabâchage, élèves
"photocopieurs"…) au profit de la seule compréhension, après le
tournant des années 1970 : toujours l'exclusion plutôt que la synthèse...
- le rejet de la répétition au moment de la mémorisation, mais sa nécessité
dans les réactivations, ces remémorations répétées indispensables
à une bonne assimilation des connaissances (la " rumination" dans le
processus de digestion...),
- l’importance des habitudes et des automatismes : «Créer des
automatismes est une condition de l'intelligence » (de la
compréhension ?),
- la dictature « du programme » et les rythmes scolaires actuels
(1994... !) comme la vie moderne en général et la culture adolescente de
l'immédiateté, peu propices à la mémorisation comme à ses
réactivations/remémorations nécessaires à une compréhension post-mémorisation.
Pour une sortie par le haut de ce débat stérile.
Lorsque j’ai commencé à me préoccuper de fournir aux élèves que j’accompagnais
une méthode de travail plus performante que ce que je leur voyais faire au
quotidien, la littérature pédagogique n’en était qu’à ses balbutiements, en
France tout au moins. Les ouvrages à disposition du lecteur lambda que j’étais
concernaient tous… la mémoire, dont le grand prêtre était (et se voudrait
toujours…) A. Lieury[2] (le pourfendeur acharné de
l’introspection en général et de la Gestion Mentale en particulier), bientôt
secondé par T. Buzan (le pape des moyens mnémotechniques et des schémas
heuristiques). Rien sur la compréhension… jusqu’à la parution en 1987 de « Comprendre
et imaginer » (Centurion). Ce fut pour moi une vraie
révélation... que j’attendais depuis si longtemps !
Depuis, je me suis efforcé de réintégrer ces deux gestes mentaux, mémoriser et
comprendre, dans un ensemble cohérent. Cela a donné le « modèle des Cinq questions » (dont
le « à quoi ça sert ? » base de toute mémorisation véritable), modèle qui
reprend les projets de sens de compréhension de La Garanderie, associés aux
rythmes de réactivations/remémorations de Buzan, le tout
favorisant ainsi une bonne assimilation de connaissances ET
comprises ET mémorisées ET réactivées...et donc de mieux en mieux comprises en
profondeur...et donc mémorisées dans le long terme... Tout cela, au service de
bonnes réflexions et de bonnes communications, indispensables à toute réussite
scolaire.
Déjà détaillé dans « Accompagner… », on
retrouvera cet ensemble désormais mis à la portée des jeunes eux-mêmes
dans le Cahier d’exercices à paraître à La Chronique Sociale (juillet 2018)
:
« J’apprends à travailler »
ou
<<Jules et les 10 préceptes de
l'Apprenti Sage >>.
[1] Directeur
pédagogique de l’Institut de Mimopédagogie.
[2] Mémoire : théories et résultats,
Mardaga 1975.
jeudi 12 avril 2018
122. J'apprends à travailler ; version "élèves" d'Accompagner le travail des adolescents."
Ce livre en est à sa cinquième édition (en 2022). Je sais qu'il rend service à beaucoup d'accompagnateurs et de « coaches » divers, aussi bien qu'à des professeurs, depuis les classes primaires jusqu’aux premières années du Supérieur. Cette large audience, dans le public ou le privé, est le signe de la transversalité de la Gestion Mentale dans les disciplines scolaires , tout comme de sa verticalité dans les âges. Elle confirme aussi la validité et la grande pertinence de cette approche « mentaliste » pour la réussite scolaire et la lutte contre le décrochage (elle n'est pas une pédagogie de plus, mais une "méta-pédagogie", qui s'adapte à toute forme de conduite de l'apprentissage). Il est d'ailleurs constant de trouver de la part de chercheurs en neurosciences, très actuels et très médiatisés, des confirmations très "scientifiques" des intuitions et des descriptions de cette démarche d'inspiration philosophique, que ces mêmes milieux avaient pourtant tant décriée lors de sa divulgation, vers 1980 ! Et qu'ils continuent d'ignorer...tout en la plagiant bien souvent ...
Mais si "Accompagner..." est utile pour les adultes, il manquait un outil à l'usage des ados eux-mêmes, ne serait-ce que pour compléter ce second livre et faciliter ainsi le travail des accompagnateurs, en groupe ou individuellement.
J’ai donc imaginé la rencontre entre un adolescent (Jules) dépité par de mauvais résultats et des difficultés d’apprentissage, accompagné de ses deux inséparables amis (Juliette et Maxi), et un Vieux Sage (condensé de plusieurs grands noms de l’apprentissage, en premier lieu Antoine de la Garanderie). Je vous laisse découvrir par vous-mêmes le reste de l’histoire, les conseils donnés par le Mentor et les combats victorieux menés par nos jeunes amis contre de redoutables "virus", ennemis acharnés de leur réussite.
samedi 7 avril 2018
121. Neurosciences et pédagogie : les exercices d’entraînement.
Voici qui pourrait y aider : une démonstration d’Antonio Damasio, célèbre neuroscientifique américain, sur une réalité du cerveau extraite de son livre : L’autre moi-même, O. Jacob, 2012,p.326. Dans cet extrait, l’auteur s’interroge sur le rapport entre la partie consciente du contrôle de nos actions et la "machinerie" ( ce que l'on fait "machinalement"...) qui l’accompagne dans la partie non consciente du cerveau, "le sous-sol…, les souterrains … de l’esprit", ou pour d'autres "l’inconscient cognitif" (à ne pas confondre avec l’inconscient freudien).
C’est moi qui ai rajouté les notes en italique et entre parenthèses et souligné certains passages plus importants pour nous :
Mais ces « habiletés », ces automatismes, doivent être développés en pleine conscience avant qu’ils ne deviennent "clandestins" et agissent en dehors de notre contrôle . Les exercices d’entraînement doivent donc être pratiqués en y accordant la plus grande attention (et non pas de façon mécanique, en enchaînant des séries de cas… en pensant à autre chose). Et cela jusqu'à l'automatisation, ce qui n'arrive qu'au bout de "beaucoup, beaucoup de temps". Dans Accompagner… j’ai proposé une manière de procéder qui respecte cette recommandation, et je l’ai reprise dans J’apprends à travailler .
Affaire à suivre... (Il a terminé en Aout 2023 ses études d'ingénieur acousticien à l'Université Technologique de Compiègne et il a aussitôt été engagé par une grosse entreprise d'insonnorisation industrielle.)
* On pourrait rapprocher les considérations de ce "neuroscientifique", bien actuel, de celles d'un "anthropologue de la mémoire", du début du XX°siècle, Marcel Jousse, cité par Yves Beaupérin, dans un texte intitulé "Système scolaire et mémorisation" (intéressant pour nous dans le cadre de la dispute si stérile entre compréhension et mémorisation ) :
L'intelligence "tendue vers un point donné"... c'est à dire l'intelligence " au travail" selon l'interprétation de ce mot, plus proche de la notion de projet que de celle de torture communément admise ( voir message 120 : " Non le travail n'est pas une torture"). Tout se retrouve qui converge vers une même vérité...
mardi 3 avril 2018
120 - Le travail, une torture ? Non ! Un projet !
Alors, travailler, à l’école ou ailleurs, serait un voyage, un mouvement, une tension vers un but (désiré), le passage d’un état à un autre (croissance, développement) au prix de résistances ou d’obstacles à surmonter (efforts, obstacles "didactiques" ou "épistémologiques"). Si de telles conditions ne sont pas réunies, chez un élève, dans une classe ou dans une entreprise, alors il ne convient plus de parler de travail mais... de besogne, de "turbin", d’exploitation ou d’esclavage.
Que le passage paraît encore difficile d’une école où le travail est pour trop de jeunes synonyme de torture à une autre où il serait source de réalisation et d’épanouissement de soi, ce qui ne se réalise jamais dans l’oisiveté et la facilité... Ni seul... mais c'est là un autre aspect du problème.
mardi 20 mars 2018
119 - Quand l’Ecole anesthésie l’intelligence des élèves !
Et elle indique plus loin, dans les commentaires : « Mes élèves ont été très réceptifs à ces explications, ils se sont appliqués à prononcer les lettres en faisant attention à la position des lèvres. Ils avaient l'air convaincus » et encore : « Je peux vous confirmer que mes élèves ont non seulement été capables toute cette année de rappeler l'origine de la règle, mais que son application a été plus facile pour eux ! CQFD ! » Tant il est vrai, aujourd’hui comme hier, qu’"un ordre (ou une règle…) dont on a compris et approuvé les raisons sera appliqué avec conscience et efficacité. Un ordre (une règle, un théorème…) subi à contrecœur, sera saboté inconsciemment ou non ! » Vieux principe parfaitement applicable à nos "chères têtes blondes...ou pas".
Bravo à vous, Azraelle ! Il ne reste plus qu’à souhaiter que vous fassiez largement école dans votre futur métier de formatrice. Certes, il y a toujours eu des professeurs qui, comme vous, cherchent à éveiller, à stimuler la curiosité naturelle de leurs élèves. Mais il faut qu'ils soient de plus en plus nombreux. A quelques réactions portées à ma connaissance, ils semble que d'autres professeurs expliquent comme vous la règle à leurs élèves… quand ils en connaissent eux-mêmes la raison (après avoir consulté votre fiche ?). Certains me disent qu'ils le font, mais qu'ils ne pensaient pas nécessaire de l'indiquer dans les fiches qu'ils mettent en ligne. Je m'en réjouis. Mais alors pourquoi abonder autant dans l'application, les exemples, les évaluations… et si peu, voire pas du tout dans l'explication ? Serait-ce considéré comme secondaire, inutile, superflu, superfétatoire (on a si peu de temps...) ? Alors que c'est si fondamental pour tant de personnes ! Et si, pour certains, "cela va sans dire"... disons leur que "ça va aussi bien (et même beaucoup mieux...) en le disant"...surtout aux élèves !
En tout cas, en attendant, vous m’avez bien aidé à débloquer une classe de seconde qui s’est remise, en partie grâce à vous, à espérer atteindre le sens de ce qu’on apprend au lycée. Et de cela, je tiens à vous remercier tout particulièrement.
** Généralement , je donne aussi d'autres exemples, comme celui de l'origine de l'orthographe du mot "bathyscaphe" (il y en a tellement d'autres de ces mots bizarres à l'étymologie pourtant très éclairante...), celui de la règle d'accord des participes passés employés avec les auxiliaires être ou avoir, celui du théorème de Pythagore ou encore celui des identités remarquables... On les trouvera détaillés dans "Accompagner le travail des adolescents...", pages 212-228. Mais celui d'Azraelle, que j'utilisais pour la première fois, est plus rapide et son effet est immédiat ! En plus, il est plus "ancien" que les autres dans l'histoire personnelle de ces jeunes et il les renvoie au plus loin de leurs souvenirs de difficulté scolaire... Et donc il est bien plus "percutant" !
***Juste une image d’Astérix… Normal pour une règle qui nous vient des Romains… Mais notre petit gaulois national ne l’a donc pas envoyée en l’air d'une pitchenette négligente, comme il le faisait si allègrement des malheureux légionnaires de Jules César ! Dommage, penseront peut-être quelques écoliers… ou d’autres.
**** Dans " La formation de l'esprit scientifique" G.Bachelard cite un auteur ancien : "Un homme qui raisonne, qui démontre même, me prend pour un homme, je raisonne avec lui, il me laisse la liberté de jugement et ne me force que par ma propre raison. Un homme qui crie " voilà un fait " me prend pour un esclave".
samedi 17 mars 2018
118 - Compréhension Maths : La corde à 13 noeuds... et, surtout, 12 intervalles !
Notez l'origine du mot "multiplier" du la latin " multi-plicare (multiplication...) = plier plusieurs fois la corde à 13 noeuds.... à rapprocher de l'origine de :
- "expliquer", du latin "ex-plicare" ( explication) = déplier, mettre à plat, tout dévoiler (ce qui donc ne se voit pas d'emblée) de l'histoire, des causes et des raisons, des conséquences prévisibles ou connues d'une chose à comprendre...
- "appliquer", du latin "ad-plicare" (application) = "plier vers"... plier ou "fléchir" une connaissance sur des situations, des objets..., ou encore l'adapter à... (un exemple concret).
La pédagogie n'est-elle pas l'art d'aider à comprendre, d'expliquer, de dévoiler aux élèves ce que n'est pas visible à l'oeil nu ? Et même le pourquoi du comment....Pourquoi pas ?
mardi 13 mars 2018
117 - Apprendre à comprendre. Voyage dans l’univers du sens.
A suivi l'habituel débat autour de la question : « Où est le sens ? ». La plupart des élèves ont répondu sans hésitation, : « En nous ! ». Cette croyance justifie les expressions inexactes : « Donner du sens… Faire du sens… » En réalité, le sens réside dans les choses que nous nous efforçons de comprendre, dans le monde qui nous entoure, dans les situations que nous vivons, et bien sûr dans les objets scolaires que nous apprenons. Mais si le sens est hors de nous, il nous appartient, nous les êtres humains, d'aller le chercher, de nous efforcer de le conquérir pour le combiner avec celui nous avons déjà constitué en nous : c'est ce qu'on appelle "comprendre". C'est dans l'interface dehors/dedans, dans l'interaction du sujet comprenant et de l'objet de sens à comprendre que se joue notre accès au sens. Pour cela la nature nous a dotés des « outils intellectuels intérieurs » (A. Jacquard) nécessaires, et ce sont eux que nous utilisons lorsque nous cherchons à comprendre. Ce sont ces "outils" que le reste du stage a proposé à ces jeunes d'abord de découvrir en eux-mêmes, puis de perfectionner pour les porter à leur meilleur niveau d'efficience.
Tout d'abord, j’ai introduit les notions de compréhension appliquante et expliquante, cette dernière à l’aide de la fiche trouvée sur le blog d’Azraelle (azraelle.eklablog.com/m-devant-m-b-p-a127198034#comment-87086090) dont j’ai déjà fait état dans mon message 115 - Compréhension expliquante : une fiche de grammaire originale et stimulante !
Bien sûr cette capacité naturelle est forcément limitée aux seules questions qu’ils se posent habituellement, à leurs projets de sens naturels, fruit de choix inconscients souvent hérités de l’environnement familial, et qui spécifient leur personnalité cognitive toujours singulière. Le but du jeu était donc de leur montrer non seulement qu’ils avaient le droit de se servir de leurs questions personnelles, mais qu’ils pouvaient aussi s’en poser d’autres auxquelles ils ne pensaient pas (mais que certains de leurs camarades se posaient tout aussi naturellement qu'eux…), et que cela leur ouvrait une qualité de compréhension bien plus large et plus approfondie, couvrant la totalité du sens de ce qu’ils ont à apprendre.
193. Notes de (re)lecture du livre "Les Profils pédagogiques - Discerner les aptitudes scolaires" d'Antoine de La Garanderie (1980)
Fascinante actualité des premières intuitions d'un « enfant à besoin particulier » du siècle dernier… Pour préparer un podcast avec An...
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Je viens d'écouter quelques-uns des podcasts publiés par l'association belge La Courte Échelle . Ces dialogues, toujours courts et ...
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DES CONFÉRENCES AUTOUR DE MON DERNIER LIVRE (Re)trouvez le sens au cœur de la classe - Une pédagogie de la vie mentale . La ré...